Bonjour, J'aurais besoin de vos lumières. En user research, on nous demande de prioriser les opportunités qui découlent d'une étude. Nous avons essayé la méthode de Thérésa Torres, le RICE, l'impact/effort Matrix mais soit l'évaluation des paramètres est soit trop au doigt mouillé, soit prend trop de temps à faire. Est ce que l'un d'entre vous aurait des idées pour contrer cela? Merci :)
Mathieu Baudonnat ·
User researcher · il y a 1 mois
Je tombe souvent sur des interfaces qui comportent des éléments en français et en anglais. C'est un signe d'un laisser-aller. Si vous estimez que c'est anodin, n'oubliez pas que tout le monde n'est pas bilingue. Certains utilisateurs vont certainement être perdus. Ex : cette page de commande en français, mais pour une raison inconnue, le bouton de validation du panier est en anglais.
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Nathalie Rosenberg ·
Lead UX designer · il y a 2 mois
Lien de l'épisode Bonjour à tous ! Dans ce 16ème épisode d'Expériences Digitales, vous découvrirez le "content design" avec Gladys Diandoki, Content & Conversation Designer et auteure de son nouveau livre intitulé "UX Writing". Avec Gladys, nous découvrirons donc comment concevoir ces nouvelles interfaces et comment mettre en œuvre les best-practices de son livre. Dans la conception de sites web efficaces, aujourd’hui, faire des belles interfaces n’est plus suffisant. Il faut aussi penser « contenu ». C’est-à-dire réfléchir à la manière de répondre aux questions des utilisateurs. Exactement comme Google le fait dans sa SERP. L’internaute n’est plus un être à la recherche de résultats, mais de réponses à ses questions. Pour cela, avoir une approche « content design » (design de contenus) permet de créer des sites qui offriront plus de satisfaction aux utilisateurs en leur donnant de manière plus précise et plus personnalisée des contenus qui enrichiront leur expérience d’achat. Au programme de cet épisode : C'est quoi l'UX Writing ? Alors en quoi l’UX writing, c’est important ? Qu’est-ce que ça apporte au métier d’UX designer ? Comment convaincre une entreprise d’investir dans l’UX writing ? Des exemples d’interfaces bien écrite ? Qu'est ce qui fait un bon UX Writer ? Quelles qualités il faut avoir ? Et où se former ? Réponses dans cette super interview ! "Expériences Digitales" : c'est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale. Pour découvrir nos épisodes vidéo c'est ici.
“Don’t listen to your users” really means “Don’t do what your users tell you to do.” - Jakob Nielsen de Nielsen Norman GroupJe l'évoque souvent sous une autre expression : "Les utilisateurs/trices n'ont pas toujours raison." Ce qui revient à dire que les professionnels du design et de l'UX, ce ne sont pas eux/elles ! Les écouter, prendre leur avis et suggestion, n'est pas suffisant : ils faut les observer et savoir analyser leurs retours ainsi que leurs usages. 👉 Un exemple vécu : Dans le cadre d'un test utilisateur d'une interface où les titres étaient affichés dans un encombrement fixe (contrainte imposée), nous n'avons pas tenu compte de mettre ces titres entièrement en majuscules, comme de nombreux utilisateurs/trices le préconisaient. Avec ma formation en typographie, et notre expérience d'équipe en design numérique ou en mise en page, je savais que nous pouvions avoir plus de lisibilité avec un titre en 'bas-de-casse' et une police de caractère adaptée au titrage, comportant un 'parangonnage' et une 'approche de groupe' nativement plus restreinte. Et cela fut validé via de nouveaux tests post-conception !
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Christophe Clouzeau ·
Expert Green UX · il y a 1 an
Être freelance c'est beau. Mais la réalité est bien plus complexe. Si je devais revenir à mes débuts j'ai toujours rigolé que je partirais de mon emploi avec au moins 1 ou 2 clients régulier. Ne partez pas de votre boulot pour un projet qui dure 1 mois. Car pendant le projet il faut déjà préparer l'après et ce n'est pas forcèment simple. Par contre si le client se découvre d'autres besoins alors foncez :)
2 conditions: Le projet doit s'être bien passé Vous voulez continuer de travailler avec ce client Si l'une des deux conditions n'est pas réunie évitez. Je trouve que généralement un client difficile aura d'autres clients difficiles à recommander.. Si vous êtes ok demandez de cette manière: " Connaissez-vous 3 personnes qui bénéficieraient de mes services?" (conception, recherche, etc..)" Serait-il possible d'être présenté à ?"Après ces années j'ai appris que si vous ne demandez pas, cela ne tombera que rarement de l'arbre tout seul.
Je n’ai jamais eu aucun problème de paiement avec les clients, je pense qu’on attire les clients qui nous ressemblent quelque part. ;) Tout projet démarre avec un devis signé et je suis payée au fur et à mesure que le projet avance, surtout pour les gros projets. Pour les gros projets, je fais signer une lettre de mission et les conditions générales de vente au client, cela nous permet de se mettre d’accord sur notre future collaboration et de revalider ce qu’on s’est dit par téléphone en amont, cela évite les malentendus. Ces deux documents font en général fuir les mauvais payeurs.
C’est toujours très aléatoire ! Cet aspect risque parfois de freiner des projets. De manière générale je demande un acompte. Cela permet de responsabiliser le client et d’avoir une trace de son engagement, même si ce n’est pas forcément efficace quand on veut démarrer rapidement. J’essaie de sensibiliser les clients sur la réalité en freelance. Généralement, si j’ai un bon feeling avec une personne, je fonce. S’il reste des zones d’ombres, je ressens un manque de loyauté, je m’abstiens. Bruno Borey, UX/UI designer
Livre actionnable et rempli de bonnes pratiques. Certains reviews mentionnent que certains conseils ne sont pas actuels avec les languages Livre sur amazon Gratuit sur Github: https://github.com/cnumr/best-practices(Merci à Franck David en commentaire!)
Après 1,5 ans de gestation pour un travail collectif réunissant plus d'une centaine de personnes, l'Institut du Numérique Responsable publie le "Guide de Référence de Conception Responsable de Services Numériques", autrement appelé "GR491". GR491 car ce guide de référence réunit 491 critères répartis en 8 catégories autour de recommandations et de conseils, dont 41 incontournables. Les critères s'adressent à tous les métiers d'entreprises et tous les services au sein des organisations, avec des valeurs couvrant 11 ODD (objectifs de développement durable) et les 3-P (dimensions People / Planet / Prosperity, contribuant au développement durable) Le lien du guide: https://gr491.isit-europe.org/
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Christophe Clouzeau ·
Expert Green UX · il y a 2 ans
Vous vous demandiez comment la VR serait impactées par les principes de design ? Et bien du coup on garde les mêmes heuristiques et l'auteure de l'article nous donne quelques pistes avec des exemples comme les heuristiques s'appliquent en VR. Pas de grande surprise, mais avec de nouvelles technologies c'est toujours utile de nous rappeler les bonnes pratiques. https://www.nngroup.com/articles/usability-heuristics-virtual-reality/
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Alexis Gérôme ·
Staff UX researcher · il y a 2 ans
@Mathieu Baudonnat de rien, c'est vraiment une méthode simple et qui peut se faire en asynchrone en envoyant à chacun la grille à noter et à commenter. Et c'est vraiment très pratique en phases très amont mais aussi quand on a des éléments plus précis, la faisabilité devenant alors quelque chose de beaucoup plus précis.
Thierry Raguin · Design Strategist / ResearchOps / DesignOps / UXR / UXD · il y a 1 mois
@Mathieu Baudonnat, voilà ce que j'ai l'habitude de faire dans ce genre de situation :
Evaluer auprès des utilisateurs la valeur utilisateur (VU) des insights (de 0 à 5). Si les utilisateurs ne sont pas dispo ou difficilement, ça peut être le travail des researchers qui ont sorti ces insights d'évaluer la valeur utilisateur. Si il y a plusieurs utilisateurs / researchers par insight, c'est bien qu'elles évaluent individuellement pour ensuite confronter les évaluations, idéalement avec elles, et faire une moyenne à la fin ou convenir ensemble d'une valeur finale.
Evaluer auprès des stakeholders la valeur business (VB) de ces insights (de 0 à 5) : est-ce que l'insight va dans le sens de la stratégie produit / de l'entreprise ? y a-t-il un ROI envisagé ? à quelle échéance ? quel est le time to value ? etc. Potentiellement ça fait intervenir différents stakeholders pour différents insights et si il y a plusieurs personnes pour un même insight, c'est bien qu'elles évaluent individuellement pour ensuite confronter les évaluations, idéalement avec elles, et faire une moyenne à la fin ou convenir ensemble d'une valeur finale.
Déterminer des poids pour la valeur utilisateur et la valeur business (par défaut 50% / 50%) et calculer la valeur de chaque insight V = VU*PU + VB*PB
Evaluer la faisabilité technique et organisationnelle (F) de ces insights (de 0 à 5) auprès de différents stakeholders. C'est évident le plus tricky puisqu'on n'a pas de solution précise comme tu le dis mais on a en général une idée de la complexité qu'il pourrait y avoir derrière, est-ce que les équipes techniques ont les compétences / la capacité à implémenter une solution potentielle ? est-ce qu'il faut faire appel à des tiers ? est-ce qu'il faut investir dans une solution ? est-ce que la solution potentielle serait rapide à mettre en place ? quelle est la maturité de la technologie nécessaire / du marché / de l'entreprise ? etc.
On se retrouve alors avec une valeur V (qui représente la synthèse de la valeur utilisateur et de la valeur business) et une faisabilité technique et organisationnelle F, les deux compris entre 0 et 5. Il ne reste alors plus qu'à les placer sur une matrice à 4 cadrans :
V > 3 et F > 3 : GO GO GO ! Sujets à lancer rapidement
V > 3 et F ≤ 3 : Gros sujets qui valent le coup d'être lancés
V ≤ 3 et F > 3 : A garder en tête pour plus tard éventuellement
V ≤ 3 et F ≤ 3 : On peut laisser tomber
Thierry Raguin · Design Strategist / ResearchOps / DesignOps / UXR / UXD · il y a 1 mois
@Mathieu Baudonnat Ok je comprends, je suis passé par là. En fait dans l'esprit des équipes on est recherche. La recherche historiquement c'est du market research.
C'est ce qu'ils apprennent à l'école, dans les bouquins etc..
Donc bien que les deux se complémentent c'est très dur dans l'esprit des gens de comprendre la différence mais c'est comme les devs. Il y a des front et des backs, peu de full-stack pour une raison.
Après faut attention dans le discours, il ne faut pas braquer l'équipe en rejetant ces responsabilités. Historiquement c'est le rôle du PM de faire ce travail là, avec des analystes etc.. mais dernièrement les PM préfèrent la discovery..
Ca fait quelques jours que j'essaye d'expliquer à tout le monde que le taff de la research ce n'est pas de prioriser des opportunités business car nous n'avons pas tous les tenants et aboutissants mais qu'on peut aider sur les solutions (et encore, il y a la complexité technique qui ne nous appartient pas).
J'avais proposé une méthode de calcul dérivée du RICE qui permet de scorer les opportunités sur la base des connaissances utilisateur tout en rappelant que ce n'était qu'une estimation qui devait être challengée par le business...
Bref il va falloir que je revoies mon argumentaire :D
Merci pour ton avis éclairé :)
Mathieu Baudonnat · User researcher · il y a 1 mois
@Mathieu Baudonnat Ok je vois, mais là on parle d'opportunité business non ?
Du coup pour moi cette étape est généralement plus orienté sur des données de marchés et la stratégie de la boîte. Notre partie aide à définir le besoin et les problèmes terrains en mappant les besoins trop servis ou trop peu servis - ca peut guider la réflexion du côté business pour monter le cas.
Mais à partir de là c'est de l'analyse business pure. Chaque boîte aura son process interne de validation (ou pas.)
Taille du marché
Structure de pricing
Forces compétitives et ressources nécessaires pour compete
Alignement avec la stratégie à long terme - est-ce que ca renforce le positionnement etc..
Réfléchir à une gestion de portfolio (si agrandissement etc..)
Après je suspecte que vous réfléchissez comme ça car vous mappez les opportunités en arbre de Teresa Torres, et elle est très vague sur ce point.
J'irais regarder dans la littérature d'experimentation et map d'hypothèses, pre-totyping, fake door test etc... Je crois que l'auteur du BN canvas à fait un bouquin dessus aussi.
Plus que des données de marchés, l'idée c'est de challenger et tester en réel, mais c'est aussi compliqué avec nombres de cultures de boîtes.
Alexis Gérôme · Staff UX researcher · il y a 1 mois
Oui j'avais vu ce post et la critique qu'on avait formalisé dessus était la même que pour le RICE. Ces frameworks sont utiles pour évaluer des solutions et non des opportunités.
Telles qu'on les défini, les opportunités sont des insights actionnables pour lesquels aucune solution n'est encore trouvée. De ce fait il est compliqué d'évaluer l'effort.
Après, peut être que c'est un problème insolvable...
Mathieu Baudonnat · User researcher · il y a 1 mois
Ca détaille le framework ICE, et sur quelles bases tu ranks tes critères. Est-ce que vous avez cette base de ranking établie entre vous ?
Ca sert de base, mais au fond le ranking peut être personnalisé suivant votre fonctionnement interne.
Autre chose, est-ce que vous suivez le ranking ?
La scorecard doit être suivie pour être efficace sinon ça reste du doigt mouillé. J'ai souvent vu beaucoup d'effort être déployé pour commencer à avoir un process mais lors de l'action, le PM ne le suis pas.
Sinon, pour départager certaines features entre elles réaliser une étude Maxdiff peut être intéressante pour comparer - ca demande du quanti mais c'est quelque chose qui peut aider et qui est pas trop lourd si tu travailles sur ta base de données.
Alexis Gérôme · Staff UX researcher · il y a 1 mois
@Equipe Wikihero Merci à vous d'avois pris le temps de m'expliquer les termes en usage en France. Comme je suis travailleuse indépendante (freelance), je travaille à mon propre compte. Alors, mon profil est peut-être mal configuré!
Nat Ouellet · Consultante numérique et artiste de la voix · il y a 1 mois
Merci de ton retour, c'est une liberté volontaire. la notion de lead est ce qui est utilisé sur le terrain. L'autre option c'est manager, et cela amène d'autres problèmes (Quel niveau hiérarchique etc..)
Pour confirmé c'est un terme utilisé en France - c'est entre le junior et le senior et je ne lui connais pas d'autres équivalents pertinent.
Une explication possible?? Les plugiciels (plugins) WordPress, par exemple, ne sont pas tous traduits entièrement en français (par la communauté ou par l'entreprise qui développe le produit), ce qui fait que des fonctionnalités pourraient apparaître parfois en anglais, d'autres en français. Parfois, la version canadienne-française d'un produit est traduite à 80 %, la version européenne à 90 %... Il faut faire des choix et installer un outil pratique sur le site web d'un client. Pas toujours facile de trancher.
(Nouvelle membre Wiki Héro ici). Ironiquement, quand je me suis inscrite sur la plateforme, on me demandait si j'étais ''Lead'' ou ''Confirmé''... (terme anglais, terme français). Je ne sais même pas ce que le terme Confirmé veut dire car j'évolue dans un contexte nordaméricain/canadien et ce n'est pas un vocabulaire que j'emploie. :)
Nat Ouellet · Consultante numérique et artiste de la voix · il y a 1 mois
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