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  • Le premier livre sur la recherche quantitative en UX, par le créateur du poste chez Google.
    L'un des auteurs et celui qui à lancé le poste chez google en 2007. Ce livre m'a été recommandé par une UXR de chez Google. C'est en anglais, mais selon les reviews c'est une référence dans le domaine. LES PROMESSES Quel est le rôle du Quant UX Comprendre en quoi la recherche Quant UX diffère des autres disciplines telles que la data science Planifier des projets de recherche communs et savoir comment réussir Positionner les activités Quant UX dans les organisations produits et équipes UX Appliquer le framework HEART pour mesurer les résultats de l'expérience utilisateur Évaluer vos compétences et votre potentiel pour être embauché en tant que chercheur Quant UX Savoir à quoi s'attendre lors des entretiens d'embauche  Trouvez des exemples de projets Quant UX courants avec du code R et des codes de données partagés https://www.amazon.co.uk/Quantitative-User-Experience-Research-Understanding/dp/1484292677
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  • De l'inflation des termes utilisés en UX par Jakob Nielsen.
    Quelque chose qui revient souvent sur linkedin ou comme question ici porte au vocabulaire que nous utilisons.  On a eu le débat product design vs UX design Recherche utilisateur vs Discovery. Et bien d'autres débats dans l'industrie arrivé plus tôt IHM vs UX etc... Bref tout ça pour dire que voici un article rafraichissant de Nielsen sur le sujet, pour "endiguer" ou au moins tirer un trait sur le sujet. Cela résonne aussi avec la portée de Wikihero et du projet. En inventant à chaque fois de nouveaux termes, cela empêche la transmission et force chaque groupes à ré-inventer la roue alors que les solutions existent déjà. Un grand malaise de l'industrie où de nombreux vendeurs en profitent. wikihero-image-id: 1210 Pour conclure comme le dit si bien Nielsen: Ce qui compte c'est ce que vous faîtes. Pas le titre que vous portez. https://jakobnielsenphd.substack.com/p/ux-vocabulary-inflation
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  • Le client qui te dit que tout est prêt, mais ne signe jamais. Relancer ou laisser tomber ?
    Hello ! J'ai un dilemme avec un prospect, et j'aimerais savoir si vous aviez des astuces pour closer plus rapidement. Cela fait 2 mois et demi qu'il est dans le pipe (fin septembre). Depuis début octobre il est d'accord avec le process proposé, les étapes, et niveau budget n'a pas bronché. (ce qui est souvent un bon signe). Après ma première proposition d'engagement (sur plusieurs mois, comme il m'avait demandé) il est revenu à la charge avec une demande plus "petite" et rapide. (classique). Seul hic, il fallait contourner le process administratif en interne et éviter un transfert d'argent classique car ça voudrait dire passer par les Finances et donc prendre des semaines voir des mois de process. J'ai donc découvert que je pouvais facturer par carte bancaire - ce qui permet d'expense mes dépenses sur les cartes bancaires d'entreprises, et faciliter le processus. Donc parfait pour un acompte. Suite à tous cela, j'ai refait une proposition, qui répond à ses besoins et facilite le paiement. Maintenant cela fait un mois que ma propal gît dans ses emails (je sais qu'il ne l'a pas vu car c'est sur notion), et avec chaque relance j'ai le droit au même refrain. "Je suis déplacement, je valide ça demain !" "C'est black friday, je le fais après lundi" "C'est cybermonday, maintenant notre inventaire est full" "Je suis en déplacement en Allemagne. Demain promis !" On a un bon rapport, et il est intéressé car il répond, on se parle au téléphone, mais il ne prend pas le temps de signer. Du point de vue du freelance c'est limite pire qu'un client qui disparaît car ça laisse trainer la possibilité que ça tombe mais entre temps le calendrier tourne. Donc 2 options: Il est sous l'eau - c'est fin d'année . L'UX c'est un souhait mais pas urgent. Soit il voulait le processus pour le vendre en interne, "apprendre gratuitement que faire" et n'avait jamais l'intention de signer.
    Est-ce que vous avez des manières d'accélérer le closing ou de signifier "diplomatiquement" que l'offre expire ? Merci!
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  • Product Designer/ UX B2B
    Si vous connaissez quelqu'un qui a la passion pour du logiciel et des API, des flows complexes ou discuter avec des clients de partout dans le monde, cette annonce peut les intéresser.  Do you speak English? :)  https://relx.wd3.myworkdayjobs.com/RiskSolutions/job/Paris/UX-Designer---Product-Designer_R68159
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  • Quelles sont vos stratégies comme UXR pour appuyer et prouver la validité de vos recherches ?
    Particulièrement pour les recherches et données qualitatives? C'est un point où je me fais souvent challenger, et je cherche des solutions afin de mieux gérer ces situations. Merci !
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  • Que faites-vous lorsque vous êtes challengés sur des signaux faibles?
    Comment répondre face au fameux “c'est juste un user, c'est juste une personne.” Comment est-ce que vous autres chercheurs faites pour appuyer cette validité-là ? Avez-vous des stratégies, particulièrement avec des product managers, product owners, qui sont particulièrement réticents ou qui sont très orientés vers les chiffres?
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  • Podcast d'indépendants: Business of authority
    Un contact à moi des US m'a recommandé ce podcast de qui interviewent des indépendants qui ont passé le cap des CA à 7 chiffres: https://thebusinessofauthority.com/ Les sujets de discussions ont l'air très intéressants (notion de risques - monétiser son expertise - pari à venir etc..)
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  • Ma petite pépite spéciale "esprit critique"
    Chaque année, j'aborde la psychologie de l'utilisateur avec mes étudiants. Au programme, le système cognitif, les biais cognitifs bien sûr, mais à l'heure de ChatGPT et de la vraie fausse information, j'insiste lourdement sur la nécessité de s'informer, d'assimiler l'information et surtout d'aiguiser son esprit critique.  Cette année, je suis tombée sur un site génial (un peu nerdy, je l'assume totalement) mais une vraie petite pépite: The School of Thought offre une multitude de ressources, de test et autres posters (à télécharger gratuitement) pour celles et ceux qui veulent tester leur propres biais et raisonnements boiteux. Je trouve l'idée très bonne pour initier chacun à vérifier ses propres limitations de pensée. Si vous souhaitez faire le test, c'est par ici:  https://yourlogicalfallacyis.com/ https://yourbias.is/ https://theconspiracytest.org/ À partager sans modération :)
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  • The State of UX in 2024
    L'UX Collective vient de publier la 9ème édition de leur rapport The State of UX qui résume les principaux sujets publiés en 2023 et ouvrant des perspectives pour l'année à venir. Ils ont relevés 5 grands thèmes : L'Automatisation : Les progrès ultra-rapides de l'IA (générative principalement) ont un impact non négligeable sur le marché du design et il est maintenant possible de mieux en mieux automatiser et accélérer certaines tâches rébarbatives. Si certains y voient un risque pour nos métiers, je pense que c'est surtout l'opportunité de se concentrer sur ce qui est important et qui ne peut pas être automatisé. Et ça tombe bien car c'est aussi ce qui est le plus intéressant à mon avis : la stratégie et la recherche. Et sur ces sujets, l'IA va pouvoir être un précieux allié pour démarrer plus rapidement sur un sujet nouveau en défrichant rapidement le sujet ou en s'occupant des tâches sans valeur ajoutée (la transcription d'interviews notamment).  La Saturation : 2023 a été particulièrement mouvementée au niveau RH avec des licenciements massifs un peu partout (IDEO notamment mais aussi un peu partout dans la Big Tech) et le marché de l'emploi s'est retrouvé un peu saturé avec en parallèle un contexte global assez morose où les entreprises, attendant une crise, ont beaucoup resserré les budgets. La situation pour 2024 semble encore assez incertaine... La Commoditisation : Les outils de design se sont simplifiés, automatisés et démocratisés et n'importe qui peut produire des interfaces facilement de nos jours. Avec des Design Systems de plus en plus nombreux et de plus en plus complets, et des guidelines de composants de plus en plus nombreuses, on a même assez facilement une ergonomie correcte. Là encore, je pense que c'est l'opportunité de se concentrer sur l'important : les parcours, l'accessibilité et l'inclusion, l'ergonomie fine, etc. La Financiarisation : J'en ai toujours été convaincu, un bon designer ne doit pas se contenter de porter la voix des utilisateurs. Avec le développement de la "vision produit", il est plus que jamais nécessaire d'avoir une vision plus globale des choses pour mieux travailler avec les autres acteurs du produit (PM, PMM et Engineering / Tech Lead). Et c'est aussi par une bonne compréhension des enjeux business que les designers pourront démontrer l'intérêt de leur travail en rapprochant les besoins des utilisateurs avec des considérations business (ça permet aussi de faire la différence face au point 2). Attention cependant à ne pas sombrer du côté obscur et perdre la vision utilisateurs au profit du business en utilisant des dark patterns dans tous les sens. La Désintégration : Les dark patterns justement se retrouvent malheureusement un peu partout de nos jours. Par exemple, rares sont les bannières RGPD non trompeuses et ce qui devait être positif pour les utilisateurs (une réglementation permettant plus de transparence et de respect de la vie privée) a totalement pourri l'expérience Web. L'avènement de nouveaux produits et services intrusifs et/ou gourmands en données personnelles (VR/AR/MR et IA notamment) apporte des challenges qu'il va être crucial d'adresser côté design pour éviter de nouvelles dérives. Encore des opportunités intéressantes pour nous mais qu'il faudra pousser et savoir bien argumenter (cf. point 4) pour que ça ne passe pas à la trappe au profit du profit justement et au détriment des utilisateurs et de la société en général. Gros enjeux donc...
    Bref il y a, je pense, de bien belles perspectives pour le design (au sens large) en 2024 et au delà mais aussi des risques importants si on rate le coche. A nous donc de tirer notre épingle du jeu et surtout d'essayer de tirer notre métier vers le haut.
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  • Recherche Profil Ux/Ui confirmé
    Hello, Chez Capgemini - Apps - Immersive (https://www.capgemini.com/fr-fr/notre-groupe/), on a quelques postes qui vont s'ouvrir, pour des profils de designers ayant la capacité à travailler dans le cadre suivant :  1. sur la partie Discovery :  Activités : observations, immersions, entretiens, tests U... Livrables : Personae, journey/experience/user, task analysis, surveys, analytics, value proposition canvas, empathy/impact/journey/experience/user/map, interview guide...
    2. sur la partie Delivery :  Activités : Wireframes, Prototypes, Components, savoir utiliser un DS, savoir quand en sortir et quand proposer une contribution, lire une documentation (si si je vous assure :)), connaitre les enjeux du multi-device et du responsive, avoir des notions de base sur l'accessibilité (on fait une formation obligatoire de toute façon)... Livrables : figma, figma, figma et bien sûr figma...
    Pour résumer, un designer avec quelques années d'expérience, 3 ou 4 environ, qui peut prendre un sujet du cadrage au build en étant en capacité de travailler seul sur le design et être responsable et autonome (la personne n'est pas abandonner non plus). La première mission serait dans un contexte mature en design, très favorable pour grandir, dans une squad évoluant dans un système plus large (environ 20 squads au total) et avec des sujets user experience et employee experience.
    Je vous laisse mon linkedin pour discuter de ça si vous êtes intéressés, je préfère les échanges de vive voix :) : https://www.linkedin.com/in/antoinerigaudias/ Vous pouvez transmettre mon contact si vous connaissez une personne qui pourrait être intéressée. Je vous demande aussi de ne pas copier-coller sur linkedin ou autre, et de me laisser adresser les communautés que je cible spécifiquement, merci à vous ;)
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  • La réalité sur les participants en panels et La recherche en ligne.
    Dr Nick fine nous partage la réalité de la recherche en ligne, et les biais de l'utilisation des gros panels. (D'où l'importance de poser les bonnes questions à vos panélistes et les challenger sur cet aspect de la qualité). Mais pour avoir utilisé User testing c'est vraiment bidon..Les users sont hyper pros.. https://www.youtube.com/watch?v=XeqwrjOZ3eU
    Enjoy !
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  • Outil saas d'analyse de données: AddMapple
    Je viens de découvrir cet outil qui à l'air super puissant. Vous mettez votre donnée brute, et l'outil trouve lui même les relations et fait les graphs automatiquement. Comme la version premium de Chatgpt mais avec les bonnes prompts probablement, et sans le va et vient constant.  prix: 30$/mois ou un compte gratuit jusqu'a 100 lignes d'analyse. (idéal pour un petit survey).  https://addmaple.com/ Liste features: https://addmaple.com/features Dès que j'ai l'occasion de tester je fais un REX dessus.
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  • Paroles de responsables du design
    La « Circulaire n°6411-SG relative à la lisibilité des sites internet de l’État et de la qualité des démarches numériques », signée le 7 juillet 2023 par la Première ministre, demande à chaque ministère de désigner un responsable du design (souvent appelé « Chief Design Officer »). Pour illustrer et inspirer ce nouveau rôle dans les ministères, les équipes de DesignGouv sont en train de mener des interviews de responsables du design en poste autour de 5 questions : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre rôle ? Quels sont vos principaux enjeux ? Parlez-nous de votre parcours, comment êtes-vous arrivé au poste que vous occupez aujourd’hui ? Comment travaillez-vous avec les autres membres de l'équipe dirigeante de votre organisation ? Comment mesurez-vous l'impact de votre travail sur les résultats de votre organisation ? Dernière question : Quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose, et quelle est la réponse ?
    4 interviews sont disponibles au moment où j'écris. Rien de fou pour l'instant pour être honnête mais ça a le mérite d'exister... Le plus important est de savoir qu'il va y avoir des responsables du design pour chaque ministère. Est-ce que cela aura un réel impact sur les services publics ? L'avenir nous le dira (mais pas avant un moment ^^)...
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  • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.
    Après cette année 2023 très dur pour nous UXR, il y a un repositionnement de la fonction recherche en interne. Beaucoup de questionnement (assez normal venant de nous), et je vois aux US émerger une partie des Researchers prônant une émancipation du product. https://cms.greatquestion.co/blog/moving-research-beyond-ux Pour moi, c'est un peu un retour en arrière aux départements Consumer insights. Donc pas vraiment une révolution. Les CI manager avaient ce genre de questions il y a quelques années (Que faire des UXR ??) - Maintenant que la recherche est "démocratisée" dans les équipes produits, il va s'opérer un changement d'ownership des fonctions recherches. Comme les fonctions Consumer insights existent déjà dans les grosses boîtes (et sont historiquement avec un budget et alignement marketing), je me vois obligé de penser que l'UXR sera intégré comme une nouvelle branche à cet arc. Cette année n'est que l'accélération de ce mouvement de fond.
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  • Design Leadership Starter Guide
    Jenifer Bulcock (Ex-UX research manager - Cerebral • Better) nous partage quelques retours terrains de sa carrière sur ce qu'est le leadership, et le chemin pour y parvenir. (Si c'est vous but) https://www.linkedin.com/pulse/design-leadership-starter-guide-jenifer-bulcock/
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  • Faire de l'expérience client un élément différenciant face à la concurrence.
    La crise sanitaire que nous avons traversée a bouleversé les usages et les codes, faisant naître de nouvelles pratiques ou attentes de la part des consommateurs. Les nouvelles technologies ont elles aussi accéléré les tendances : ce qui était hier une innovation devient vite une norme. Prenons l’exemple du QR code : la pandémie en a fait un phénomène mondial alors que son adoption était jusqu’alors très limitée. Autre exemple, le paiement sans contact, rapidement devenu une norme face aux nouvelles attentes qui ont émergé dans le contexte de la pandémie. En parallèle, la majorité des entreprises considèrent que l’expérience est un facteur de différenciation. Toutefois, comment créer de la préférence sur un marché qui s’intensifie de plus en plus ?  Les enjeux liés à l’expérience sont cruciaux pour toute entreprise qui souhaite s’inscrire dans la durée Le client aujourd’hui est plus exigeant et volatile. Il est aussi plus renseigné et cherche dans sa relation aux marques de nouveaux éléments de valeur : l’instantanéité, la disponibilité, l’engagement social, environnemental, sociétal.  Les clients ne jugent plus une marque sur le rapport qualité-prix mais sur l’expérience qu’ils vivent. Face à cela, les marques ont besoin constamment de s’adapter, parfois même de se réinventer, pour continuer à générer de la valeur. Elles sont par ailleurs de plus en plus acculées par des cadres réglementaires forts, qui les contraignent à des mises en application strictes, sans possibilité de différenciation notable.  Mais alors, comment émerger lorsque toutes les marques s’approprient les mêmes usages et besoins ? Une marque qui copie tout ce que font les autres acteurs est amenée à mourir, par manque d’affirmation de soi et de singularité. La volonté de se démarquer de la concurrence ne doit toutefois pas pour autant amener à proposer des services trop éloignés de son offre initiale ou de ses valeurs.  Il s’agit donc non seulement de transformer ces obligations en avantages concurrentiels, mais aussi d’aller identifier les critères d’unicité qui permettront d’apporter de la valeur business et de la valeur utilisateur.  Créer une expérience client enrichie et différenciante Chez Devoteam Digital impulse, nous avons créé la matrice de singularité expérientielle. Elle a une double origine :  1- Le besoin de disposer d’un canevas simple permettant de challenger certains clients convaincus d’occuper une position très différente et innovante sur le marché alors que ce n’était pas toujours le cas.   2- La lecture d’un grand classique de la sociologie, “The Iron-Cage Revisited : Institutional Isomorphism and Collective Rationality in Organizational Field” publié en 1983 par DiMaggio et Powell dont l’approche nous a semblé utilement transposable à l’expérience client. Sans aucune vulgarisation, Dimaggio et Powell abordent le concept d’isomorphisme comme étant “le processus qui conduit l’unité d’une population à ressembler aux unités affrontant les mêmes conditions environnementales.” DiMaggio et Powell identifient trois formes d’Isomorphisme : le coercitif, le mimétisme et le normatif. Dans la construction de son expérience client, une marque doit, en complément de l’excellence qu’elle doit assurer dans ses contrats de base, chercher des marqueurs de différence cohérents avec ses valeurs, ses offres, son positionnement. Sortir de cette logique d’Isomorphisme en quelque sorte.  Nous avons donc ajouté un quatrième axe dit d’unicité dans le but d'identifier ou de faire émerger ces marqueurs de différence. C’est certainement une aberration du point de vue de l’approche universitaire initiale, mais très utile au quotidien dans les réflexions que nous menons avec et pour nos clients. Notre matrice de singularité expérientielle présente donc les évolutions de positionnement de l’expérience client au regard de la transformation naturelle des usages : Aucun texte alternatif pour cette image Le 1er axe du cadran, coercitif. Il positionne les services que la marque est obligée de déployer car imposés par des facteurs externes ou internes à l’organisation - changement légal, technique, organisationnel. le 2ème axe, mimétisme. Comme le leader a déployé ce service, vous devez le déployer, avec ou sans conviction. C’est une question de survie, donc vous le faites, au risque de voir vos clients s’échapper vers la concurrence.  le 3ème axe, normatif. Tous les acteurs du marché ont désormais adopté les nouveaux services, celui-ci est maintenu devenu une norme, un standard culturel.  le 4ème axe, unicité. Vous êtes le seul à proposer ce service, vous êtes légitime, et apportez des éléments différenciants et singuliers. Comment utiliser la matrice de positionnement de l’expérience client ? Attention, ce canevas n’est pas un outil à utiliser dans une démarche d’innovation.  Son objectif n’est pas de tirer parti d’une contrainte pour en faire une opportunité, mais au contraire de : challenger vos équipes sur vos roadmaps en cours / à venir : vous réaliserez peut-être qu’un grand nombre de vos sujets n’est pas si unique que cela ! vous aider à vous positionner par rapport aux pratiques concurrentes et vous amener à vous interroger sur votre propre positionnement actuel et visé. identifier les pratiques du marché qui viennent nourrir votre positionnement de marque Aucun texte alternatif pour cette image Simple à utiliser, cette matrice vous évite d’être un mouton de panurge ! Alors que vous pensiez proposer de nouveaux services à vos utilisateurs, l’expérience finalement proposée ne se distingue malheureusement pas des autres acteurs du marché, car tout le monde se copie afin de “rester dans la course”. C’est le moment de vous demander quels sont les éléments différenciants à aller chercher pour continuer à générer de la valeur auprès de votre cible et vous singulariser par rapport à la concurrence, tout en restant aligné avec votre positionnement et vos valeurs de marque. Prenons l’exemple de La Poste. Face à l’explosion des services en ligne voyant arriver de nombreux acteurs plus agressifs (Mondial Relay, Chrono shop2shop…), La Poste s’est demandée comment réagir efficacement. Plus qu’un simple service, La Poste est un symbole social. Il semblait donc tout naturel qu’elle se différencie en apportant de nouvelles expériences uniques, profondément ancrées dans son ADN, incarné par la personne du facteur (services à domicile, services du quotidien, veiller sur ses parents etc.) plutôt que de copier ses concurrents en matière de livraison.  Ainsi cette matrice permet d’innover efficacement sur les sujets sur lesquels votre marque doit se concentrer. Sa simplicité lui permet d’être utilisée dans différents contextes : challenger un positionnement actuel, ou travailler sur son évolution avec pour objectif de le rendre singulier et innovant. Conclusion  Pour devenir une entreprise experte de l’expérience client, il convient d’adopter une véritable culture de l’expérience à tous les niveaux de l’organisation. Dans cette perspective, les produits développés doivent s’appuyer non seulement sur les méthodes issues du design mais aussi sur la data et sur la prise en compte des futurs utilisateurs à chaque stade de vie du produit.
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  • Mon REX en tant que VP Design chez Vestiaire Collective.
    Deux ans se sont écoulés depuis mon arrivée chez Vestiaire Collective.  Mon rôle a évolué de manière significative. J'ai réussi à bâtir une équipe grandissante, passant de deux jusqu’à douze membres.  J'ai établi des processus de resourcing et gestion de projet design, intégré une vision plus stratégique dans le travail des designers au quotidien, orchestré la collecte de données et recherche utilisateur pour des décisions éclairées, et mis en place une nouvelle discipline de recherche utilisateur pour l’entreprise, au-delà de l’équipe Produit.  Mon poste, avec le temps, s’est orienté vers plus de lobbying, où je pousse les projets chers au design dans notre roadmap, tout en questionnant ceux qui s'éloignent de la vision.  Mes interactions avec les vice-présidents produits des différents collectifs visent à aligner nos visions et nos approches. Désormais, je suis beaucoup plus impliqué dans la roadmap.  Ensemble, nous construisons notre feuille de route produit en collaboration avec plusieurs tribes, en plaçant le design en tant que moteur clé. La recherche, qui confirme ou réfute les données que je possède, soutient mes arguments. Nous adoptons une approche centrée sur l'impact, en collaborant étroitement avec nos équipes techniques pour concevoir des solutions qui démontrent rapidement leur valeur. Même si des projets proviennent de la direction ou de sources spécifiques, notre objectif est de prouver la valeur progressivement.
    Il arrive que certaines idées ne parviennent pas à maturité si elles ne montrent pas leur valeur au fil du temps. 
    Par exemple, une initiative impliquant beaucoup de ressources et n'aboutissant qu'à un résultat avec impact estimé mineur à peu de chances de réussir.  Plus nous avons de participants et d'expertises impliqués, plus il est crucial de mettre en avant nos compétences spécifiques, plus nous avons besoin de prendre du recul avant de nous lancer. J’attends des leaders tech, design, data et business, de nous remettre en question si nos décisions ne sont pas vraiment alignées sur nos objectifs à long terme.  C'est une pratique courante au sein de notre équipe de direction et parmi les vice-présidents.  Par exemple, un membre de l'équipe technique peut remettre en question notre approche de design en raison de considérations budgétaires.  Nous nous efforçons de définir des objectifs de vision clairs pour nos projets, tout en équilibrant les petits pas vers l'objectif final et la nécessité de prouver la valeur avec des versions évolutives. En résumé, le rôle du design et de la stratégie dépasse largement la création d'interfaces attrayantes. Nous agissons comme des catalyseurs pour toute l'entreprise, défendant des projets qui comptent et remettant en question ceux qui ne sont pas alignés.  La recherche, les indicateurs clés de performance et la collaboration sont des éléments essentiels pour accomplir cette tâche complexe.  Cette dynamique s'applique à tous les domaines du design. Parfois, nous devons travailler sur des projets qui ne correspondent pas à nos convictions, mais c'est dans ces moments-là que notre capacité à construire des solutions centrées utilisateur joue un rôle cléEn fin de compte, c'est cet équilibre subtil qui me permet de naviguer avec succès dans le monde complexe de la C-suite et de créer un impact durable pour l’organisation.
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  • Une erreur réalisée lors d’une prise de poste.
    Il y a quelques années, j'ai été confronté à un défi de taille : repenser un flux complexe lors de mes premiers mois dans une nouvelle organisation.  Le projet était déjà en gestation lorsque je suis arrivé et j’ai repris le bébé à bras-le-corps. Vous savez, le genre de flow qui vous donne des maux de tête dès le départ.  Les problèmes étaient évidents, mais en tant que designer, je me suis engagé dans une refonte sans une boussole claire basée sur les indicateurs clés de performance (KPI). Nous avons cherché à créer une expérience utilisateur exceptionnelle en combinant intelligemment des patterns éprouvés.  Nous avons effectué des analyses comparatives, benchmarks etc.. mais nous savions que copier les autres ne résoudrait pas nos problèmes. Cependant, à mesure que nous progressions, la vérité nous a rattrapés.  Le projet était colossal, nécessitant un investissement massif en temps et en ressources. (1 an et demi de dev) Une révélation nous a frappés :  Était-ce vraiment nécessaire ?  Le jeu en valait-il la chandelle pour gagner quelques points de pourcentage dans les taux de conversion ? Si le problème initial de conversion n'était pas si grave et que les ressources nécessaires étaient disproportionnées, pourquoi redesigner tout le flux ?  Un moment d'introspection s'est imposé. Nous aurions dû identifier les problèmes spécifiques du flux et envisager des améliorations ciblées. En fin de compte, ce projet s'est avéré être un éléphant trop imposant à avaler.  Les ressources, le temps et l'argent investis ne justifiaient tout simplement pas la poignée de points de pourcentage gagnés.  Nous avons compris que la prémisse initiale était erronée, et que refondre un flux complexe est une tâche délicate.  Il faut bien plus qu'une légère défaillance pour justifier une refonte complète.  Si quelque chose fonctionne déjà relativement bien, il est difficile de justifier une transformation radicale. En somme, retenez ceci : une refonte majeure doit reposer sur des bases solides.  Il faut vraiment que quelque chose soit cassé pour justifier une telle entreprise.  Si ce n'est que partiellement brisé et que les résultats sont satisfaisants, optez pour des ajustements tactiques plutôt que de plonger tête baissée dans une refonte monumentale.  Concentrez vos ressources sur des projets plus urgents et célébrez les succès tels qu'ils sont, sans chercher à tout réinventer.
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  • Vous voulez convaincre vos stakeholders? Oubliez la data!
    Ça peut paraître fou pour une UXR que j'ose ce type d'affirmation, n'est-ce pas? Aurais-je renié ma seule et unique source de vérité? Pas du tout! Mais j'ai appris à l'utiliser à bon escient! Récemment, j'ai eu le plaisir d'enregistrer un podcast avec deux expertes en génération d'insights, qui ont la particularité, en dehors d'être des professionnelles averties, de s'intéresser à la partie plus quantitative des données. Pendant une petite demi-heure, nous avons exploré un sujet parfois difficile à appréhender pour les UXR: le data storytelling, ou l'art de "narrer" vos données (je sais, c'est beaucoup moins sexy en français). En somme, le principe du storytelling n'est pas de présenter un argumentaire béton sur la base de données irréfutables, ce qui peut causer l'effet inverse (réactance) chez nos stakeholders, mais bien plus de les amener à s'interroger, à appréhender une autre vision des choses, basée sur les données récoltées par la recherche. La nuance peut être minime, mais influencer est beaucoup plus porteur, sur le long terme, que de convaincre. De notre discussion sont ressortis plusieurs éléments intéressants : Nous ne sommes pas rationnels, aussi il est inutile et même contre-productif de faire appel à la raison de nos stakeholders. Pour les convaincre, il faut d'abord avoir acquis leur confiance : pour ce faire, jouez la carte de l'authenticité ! Trop de data tue la data : less is more. Attention à la charge mentale, notre but est de distiller de l'information, pas de les assommer. Oubliez le camembert !! Le diagramme, pas le fromage... Bien que populaire, il n'aide pas forcément à véhiculer un message clair et intelligible : choisissez le bon graphique pour communiquer le bon message. Attention aux couleurs : rappelons-nous que le daltonisme touche 8% de la population masculine ! Assurez-vous que les couleurs que vous employez sont accessibles et visibles pour tous. Dans le doute, n'oubliez pas d'utiliser des labels clairs et descriptifs: cela vous aidera aussi à contextualiser les données. Utile, crédible, accessible, attractive, vous l'aurez reconnu, il s'agit bien de l'UX de la data ! Avant de préparer un argumentaire basé sur des données, qu'elles soient quantitatives ou qualitatives, assurez-vous de bien cerner les attentes, motivations et modèles mentaux de votre audience. En somme, pensez au pouvoir de la narration : le storytelling ne se limite pas à votre portfolio, il est également votre allié dans vos pitchs, présentations et rapports de recherche. La vidéo du podcast n'est pas encore publique, mais elle es disponible sous ce lien :) Toute une histoire...
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  • growth.design, une ressource qu'on adore !
    Voici une ressource qu'on adore dans l'équipe PD chez Ledger : https://growth.design/ Elle propose différentes études de cas bien documentées, et le storytelling interactif qu'ils utilisent incite vraiment à tout lire. Récemment, j'ai même utilisé l'un de leurs exemples face à des stakeholders pour souligner l'importance d’avoir un outil de test A/B : https://growth.design/case-studies/trial-paywall-challenge Tout le monde dans l'équipe est inscrit à leur newsletter pour recevoir les dernières study case. 🙂
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  • AI Pin de Humane : une révolution ?
    Cela fait depuis leur TED Talk de mai 2023 que je suis avec attention le projet AI Pin de Humane, co-créé par Imran Chaudhri (ex-designer chez Apple). La promesse de nouveaux modes d'interaction avec un nouveau device moins intrusif qu'un smartphone ou qu'un casque de VR/MR/AR était assez alléchante... Humane a présenté la première version du produit hier dans une vidéo de 10 min. Et malheureusement, même si la tech est plutôt impressionnante, on peut entrevoir pas mal de problèmes d'usage : Le device a l'air lourd : on voit bien la déformation du t-shirt lorsqu'Imran attache l'AI Pin donc je ne suis pas sûr que ça soit très confortable à porter toute la journée (et quid de la batterie ? elle doit certainement chauffer...) et encore moins en mouvement (ça sent le futur accessoire spécial pour faire du sport). Le système d'attache magnétique est top pour le côté discret et simple à utiliser mais on peut s'attendre à beaucoup de vols et probablement des chutes (dans un métro bondé par exemple) L'affichage par projection fait très futuriste mais ça n'a pas l'air très lisible et les mécanismes d'interaction n'ont pas l'air très pratiques ni efficaces. Même si on devrait être principalement sur des interactions très ponctuelles et courtes, ça n'a pas l'air confortable. Il faut vraiment pouvoir tester pour se rendre compte j'imagine et notamment voir si cela nécessite un apprentissage pour placer sa main au bon endroit ou si le système est super tolérant. Tous les modes d'interactions vocales avec feedback audio, ça rend toujours bien dans les démos mais en situation réelle, c'est tout de suite moins pratique (environnements bruyants, besoins de confidentialité) et il va falloir avoir des oreillettes la plupart du temps. Et pour interagir en vocal, il n'est pas précisé si on pourra chuchoter. Bref gros bémol La démo d'utilisation de l'IA pour améliorer un message à envoyer est assez risible (probablement car l'exemple choisi est trop simpliste) La traduction temps réel est top (même si il y a des apps sur smartphone qui font ça donc rien de révolutionnaire) mais la gestuelle semble un peu lourde. C'est bien sur un échange ultra court comme dans la présentation mais tapoter continuellement sur son device pendant une vraie conversation peut vite devenir lourd. Il aurait aussi été intéressant de voir le comportement sur une discussion entre 2 porteurs d'AI Pin. L'analyse visuelle des aliments présentés pour calculer la quantité de protéines, sucres, graisses, etc. est assez bluffante surtout pour le potentiel que ça pourrait apporter pour des personnes aveugles ou mal-voyantes (reconnaissance d'objets, détection d'obstacles, etc.). Mais il est dur en l'état de savoir à quel point il est facile de viser avec la caméra de l'AI Pin donc il y a un gros risque de frustration en usage réel. Je reste dubitatif également sur la prise de photos et de vidéos : la caméra n'étant pas au niveau des yeux, la promesse d'immortaliser exactement ce que l'on voit me semble fausse. Ils n'ont dit aucun mot sur la présence ou non d'un indicateur sur l'AI Pin pour alerter les personnes filmées qu'elles le sont mais visiblement ils ont bien prévu ça avec leur Trust Light. Et ça nous amène à une problématique présente dans tout système ultra-personnalisé comme ça : la gestion des données et leur sécurisation. Pour que l'AI Pin soit utile, il faut une confiance absolue en Humane et donner accès à un maximum de données personnelles. Et si le produit a l'air assez efficace dans les démos, qu'en sera-t-il avec des données réelles et surtout quel sera son comportement dans le temps quand les données vont commencer à s'accumuler ? Enfin, même si là on n'est plus sur une question d'usage, il y a le prix. Le device reste relativement cher mais surtout il nécessite un abonnement mensuel, donc ça va chiffrer assez vite. Bref, je vais rester sur la réserve et j'ai le sentiment qu'au final Humane est plus sur une fausse piste pour l'avenir du wearable... Et vous, qu'en pensez-vous ?
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  • L'IA & UX : panorama des usages
    L'IA dans l'UX, NNGroup dresse un bon panorama des usages : https://www.nngroup.com/articles/ai-roles-ux/#Design_Recommendations (800 répondants / octobre 2023 / on se doute que ça peut évoluer rapidement...)
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  • Comment délimiter le champ de compétences entre Researcher et PM ?
    Comme UXR, je me pose la question. Depuis que la discovery est devenue tendance et que le mouvement de démocratisation de la recherche est passé par là les PM n'ont plus peur de se lancer sur des projets de recherches, et court-circuiter les UXR (quand il y en a). Ca m'ait arrivé d'être sur des projets où les PM voulaient absolument leader la recherche, réaliser les entretiens mais attendre l'analyse pépère.. Ensuite, lors de l'analyse: le guide était à moitié suivie, les questions biaisés etc etc..  Je suis ok que l'on inclut les profils à participer à la recherche, socialiser le processus etc.; Mais j'observe une dérive forte qui est que l'on perde la main sur le processus, qui réduit la validité des observations, et surtout que l'on soit perçus comme exécutant plutôt que comme  Cette année, un PM est venu vers moi pour me demander : "Fais ce guide d'entretien" à froid. Je lui ai expliqué la démarche derrière, le raisonnement à avoir etc.. et ça l'a découragé.. Bref, tout ça pour dire que la barrière à l'entrée à parler à des utilisateurs est facile à passer, et cette dernière année je suis de plus en plus inconfortable avec les PM car j'ai l'impression que notre perception comme profession s'est dégradée. UXR, comment faîtes-vous pour gérer des PM qui pensent plus à la discovery qu'à leur delivery ? (surtout quand ils le font mal) Merci !
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  • Des supports de cours du Design Thinking, de pitch, d'écoute active et bien plus !
    Je viens de tomber sur les supports de cours d'Antoine Pezé. Pas de slide, mais de quoi en alimenter et tout ça en libre accès ! Il traite de nombreux sujets, les vulgarise et y apporte certaine vidéos tout aussi interessante :)  https://antoinepeze.com/supports-de-cours/ Je vous laisse découvrir tout ça !
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  • Ideo ferme plusieurs de ses bureaux et licencie 1/3 de son staff
    Un signe de l'évolution du marché et de sa mauvaise santé pour tout ce qui est externalisation. Les agences passent toutes une mauvaise année, et ce signal ne risque pas d'améliorer les choses. https://www.fastcompany.com/90976682/design-giant-ideo-cuts-a-third-of-staff-and-closes-offices-as-the-era-of-design-thinking-ends Mais cela est aussi un signal pour construire une autre voie pour le modèle de consulting.
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  • Et toi, tu fais comment pour convaincre ?
    Que tu sois créatif free-lance ou membre d’une équipe, il est parfois difficile de défendre ta vision auprès d’un client ou de tes collègues. Dans ce premier volet sur l’argumentation, je te propose de faire le point sur les préjugés qui empêchent d’avoir une vision claire de l’argumentation; mais aussi de te donner des clés pour construire des argumentaires à la hauteur de tes idées. Un seul objectif 🎯,que tu sois capable de défendre la solution que tu apportes en rendez-vous équipe ou commerciale.
    https://medium.com/xband/et-toi-tu-fais-comment-pour-argumenter-59b6a1fd520d
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  • Un livre qui m'a aidé à mieux performer en tant qu'UXR
    L'UX n'est pas ma première carrière... je viens du côté obscure de la force. Avant d'argumenter pour les utilisateurs, je montais des campagnes de com pour les convaincre d'acheter, et crushais de la data pour convaincre mes stakeholders de débloquer un budget. On pourrait croire que cela m'a bien préparée à la communication avec mes clients et stakeholders. Hélas, à nouveau cheval de bataille, nouveau fossé de communication. Plus on monte en séniorité plus on se confronte à des stakeholders aux opinions bien tranchées, et plus il devient essentiel de désamorcer des situations à fort potentiel "apocalyptique" (ou comment ne pas se mettre toute une équipe à dos faute de s'accorder sur le fait que les deceptive patterns ne sont pas une option...) Mon expérience m'a menée à la conclusion que l'on ne peut pas toujours (ou que très rarement) écarter les très mauvaises idées de nos stakeholders. Pire encore, se lancer dans un argumentaire fourni à grand renfort de données, insights et théories peut avoir l'effet inverse. À court terme, on essuie un échec cuisant, à long terme, on enterre toute opportunité de collaborer. La solution? Savoir reconnaître une conversation "critique" à temps et réagir de sorte à conclure sur un consensus (au pire) voire une relation renforcée et productive (dans le meilleur des cas).  C'est grâce au livre Crucial conversations: tools for Talking When Stakes Are High (qui m'a été recommandé par Sara Logel) que j'ai pu modifier mon approche de ce type de conversations et mieux encore, les appréhender avec sérénité, sachant que je dispose d'outils pour éviter de courir à la catastrophe. Voici quelques leçons apprises: Rester focalisé(e) sur le vrai problème: bien sûr que c'est nase de pousser aux deceptive patterns, mais est-ce vraiment utile de faire remarquer à votre stakeholder que sa stratégie est, au passage, pas bien plus élaborée? Fixer un objectif durable: il n'y a rien de plus satisfaisant que d'avoir raison, mais si cela doit nous coûter notre relation avec un stakeholder, est-ce vraiment une bonne idée pour la suite de notre projet? Comment envisage-t-on la relation UX-Stakeholder dans la durée? Comment la préserver sans trahir ses propres objectifs? Ne pas se laisser envahir par ses émotions: we're only human, after all... il est tout naturel d'être exacerbé(e), mais on ne gagne rien et se laisser guider par la colère. L'antipathie de l'un n'est pas un reflet de notre échec — tout au plus le résultat d'un manque de perspective.  Identifier les signes que notre interlocuteur(ice) se sent menacé(e): on n'écoute pas lorsque nous sommes sur la défensive! Si notre stakeholder se sent mal à l'aise, insecurisé(e), il ou elle ne sera pas en mesure de changer de perspective. Rétablir un environnement sécurisé est essentiel pour permettre le dialogue. Il peut être utile de commencer tout argumentaire par la notion de respect mutuel et inconditionnel. Chercher le point commun: au final, nous avons toujours un objectif commun, ne serait-ce que le succès du projet. En cas de désaccord majeur, il peut être utile de partir d'un point commun puis d'exposer les faits (et seulement les faits) qui mènent à notre conclusion. Dans la même donne, demander à son stakeholder de présenter ses arguments et son schéma de pensée. Ne jamais se fier à son apriori — en somme, faire son travail de recherche pour établir le modèle mental de son interlocuteur(ice). En somme, ce livre regorge de techniques, qui souvent résonnent avec des connaissances bien acquises (empathie, start with why, state the path...) mais qui ne nous semblent pas toujours super évidentes dans ce type de situations à risque. Il a trouvé une place de choix sur ma bibliothèque et peut aussi s'avérer très utile pour établir les objectifs, argumenter un budget, négocier, ou même refuser un projet sans fermer la porte à une éventuelle collaboration future. 

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  • Exemples de portfolio manager avec des cas d'usages.
    Deux exemples pour lecture et inspiration de portfolios illustrant le travail de leadership, cohésion d'équipe, recrutement et onboarding.  Premier créé par Tarryn Lambert  https://tarrynlambert.notion.site/tarrynlambert/Manager-Portfolio-1eeac9724c014e2790e237f8556bfd0b Deuxième partagé par Mitchell Clements https://www.mitchellclements.com/case-study/designing-for-growth Avez vous trouvé d'autres exemples en France ou a l'international ?  J'ai trouvé chez Pennylane un ensemble d'articles qui parlent de leurs parcours et idées de monter et former une équipe mais sous forme d'articles sur Medium.  https://medium.com/pennylane-engineering/unleashing-creativity-at-scale-how-we-built-our-design-team-around-strong-rituals-4a036ee26af7 Et le témoignage d'un design lead:  https://medium.com/@pennylanedesign/from-3-to-20-designers-one-year-in-a-scale-up-c24fe2f263c3
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  • Modèles de maturité UX : Utiles ou Futiles ?
    Peter Merholz vient de publier ses réflexions sur les modèles de maturité suite à des discussions qu'il a pu avoir avec des pairs (Hang Xu et Erika Hall). Pour ma part, je suis plutôt en phase : les modèles de maturité UX sont très simplistes (ils ne contiennent pas de métriques claires et précises permettant de passer d'un niveau à un autre) et je considère qu'ils vont être utiles en introduction pour donner une idée d'où en est une entreprise et voir jusqu'où on pourrait l'emmener. Il faut ensuite passer sur d'autres outils pour mettre en place une stratégie et faire évoluer cette maturité progressivement. Et c'est là que le travail de ResearchOps / DesignOps prend tout son intérêt.
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  • Le mouton UX à cinque pattes - quand c'est basta
    Par curiosité, où tirez-vous la ligne quand il s'agit de compétences qui ne sont pas strictement de votre métier pour accepter des missions ?  En tant qu'UX designer je reçois des offres avec des compétences requises en recherche, UX/UI, front-end, content design, voire SEO, etc. etc. Je pensais être habituée à tout mais contrairement à ce que je pensais ces demandes de couteau suisse deviennent de plus en plus récurrents.  Où tirez-vous la ligne entre T-skills et no-go zone ?
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  • Prioriser des opportunités
    Bonjour, J'aurais besoin de vos lumières. En user research, on nous demande de prioriser les opportunités qui découlent d'une étude. Nous avons essayé la méthode de Thérésa Torres, le RICE, l'impact/effort Matrix mais soit l'évaluation des paramètres est soit trop au doigt mouillé, soit prend trop de temps à faire. Est ce que l'un d'entre vous aurait des idées pour contrer cela? Merci :)
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  • Comprendre l'IA pour mieux l'utiliser
    Comme nombre de mes pairs, j'ai pris le parti de booster ma productivité grâce à l'IA. Mais entre les hallucinations de ChatGPT, le vraies fausses bonnes réponses de Bard et autres embardées des LLMs supposés être intelligents, il me semblait essentiel de bien comprendre la bête avant de lui confier des tâches ciblées. Je suis donc partie à la recherche d'une formation rapide, alliant théorie et pratique, histoire d'acquérir les bases.  J'ai jeté mon dévolu sur une formation gratuite, en ligne, de l'université d'Helsinki: Elements Of AI. La première partie, Introduction to AI, couvre parfaitement mes besoins: en 6 chapitres courts et ludiques, de petits quizz et exercices pour intégrer la théorie, des d'infos pertinentes pour monter en compétence, mais suffisamment génériques pour ne pas s'adresser qu'aux mordus de développement web. La seconde partie, Building AI, est déjà plus technique, mais semble tout aussi fun. Les cours sont validés par un certificat — basé sur les exercices, revus par nos pairs. Si vous recherchez un cours complet mais flexible, et gratuit, celui-ci me semble être une super opportunité de se former à son rythme. Petit bonus, la communauté en ligne, la possibilité de trouver un study buddy, et de trouver des événements et autres ressources dans plusieurs langues. Simple, efficace, et super utile!! #IA #cours #ressources  wikihero-image-id: 1189
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  • RE: Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR?
    Voici ma réponse à la question d'Alexis Gérôme : “Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?” (je réponds dans un nouveau post car je ne suis pas convaincu que ça soit pratique avec le format de commentaires sous le post initial) :
    Plus que jamais, ma réponse à cette question serait “ça dépend” 😂
    En effet, au vu de l’hypothèse de départ : “un dirigeant / C-level a une intuition”, mon premier réflexe serait d’aller interroger ce dirigeant / C-level pour établir un brief plus complet : D’où vient cette intuition ? Une expérience personnelle ou d’un proche ? Quelque chose qu’il a lu / vu / entendu ? Qu’est-ce qui l’a amené à se dire que cette intuition ferait un bon produit ? Est-ce que ça relève d’un besoin ? D’une frustration ? Qui sont les cibles de ce futur “produit” ? Il doit avoir une petite idée, sûrement imprécise, des utilisateurs potentiels ? A-t-il identifié des concurrents potentiels ? (Si ça n’est pas évident) Pourquoi a-t-il créé une équipe avec cette composition ? Peut-être a-t-il plus qu’une intuition et déjà une idée, bonne ou mauvaise, de solution ? Peut-être est-il plus pertinent de monter une équipe orientée stratégie, recherche et marketing pour commencer puis de monter une équipe produit ensuite en fonction d’hypothèses plus précises ? Y a-t-il d’autres parties prenantes dans l’entreprise sur ce sujet ? Qui pourrait être moteur ? Qui serait plus réfractaire ? etc. Quelles sont les mesures de succès pour lui ? Quel budget et quelle timeline à ses yeux ? Est-ce qu’il imagine pouvoir lancer quelque chose dans l’année ou est-ce qu’il se dit que ça sera un sujet de longue haleine ?
    Normalement, suite à ça, on devrait pouvoir établir un premier plan d’action avec une timeline et un budget pour avancer et aboutir à une première stratégie produit.
    Ce plan d’action va évidemment beaucoup dépendre des réponses, du contexte et des contraintes. En fonction de tout ça, on va donc pouvoir y intégrer différentes activités, certaines pouvant être menées en parallèle. Quelques exemples : Mener des interviews des parties prenantes pour mieux cerner le sujet Mener une étude de marché et de la concurrence éventuelle Lancer une enquête plus ou moins ciblée pour mieux cerner l’intérêt potentiel pour le sujet et pour initier des premiers personas (idéalement un premier buyer persona) Initier des premières interviews utilisateurs pour établir des premiers personas (idéalement un premier buyer persona) Lancer une étude de type journal de bord / diary study auprès de la population cible pour mieux cerner le besoin et initier les premiers personas (idéalement un premier buyer persona) Mener une étude technologique pour identifier les technos / solutions techniques permettant de répondre aux besoins Mener une étude des risques Préparer puis lancer un Design Sprint pour répondre à une question clef et valider (ou invalider) différentes hypothèses
    La conclusion de cette phase serait donc une première stratégie produit claire sous forme de Product Vision Board (Extended) et de Product Vision Statement / Value Proposition avec une vision plus ou moins claire des utilisateurs cibles. Si on a des contraintes temporelles et budgétaires assez serrées, on n’aura pas forcément des personas ultra complets à ce stade. L’important sera alors de bien identifier ce qui est “validé” et ce qui reste des hypothèses.
    Sur cette base, on va pouvoir initier une roadmap produit pour aboutir à un premier MVP. Pour cela, on va à nouveau pouvoir mener différentes activités dans le but de définir le périmètre du MVP (et je le rappelle, en visant à apporter un maximum de valeur et pas des fonctionnalités) et éventuellement une première idée des étapes permettant d’arriver au périmètre complet du produit.
    On rentrerait ensuite dans une première phase de discovery pour commencer à concrétiser une solution et aboutir à un premier backlog de delivery. Puis on enchaine sur de la discovery et de la delivery en parallèle en gardant bien évidemment sous contrôle les métriques de succès afin d’itérer au niveau discovery / delivery mais aussi au niveau stratégique si nécessaire.
    Voilà un premier jet qui vaut ce qu'il vaut (surtout la fin que j'ai énormément simplifié) vu que ça dépend beaucoup du contexte.
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  • Retours sur la conférence "AI and UX Research" du 25/10/2023
    "AI and UX Research" est une petite conférence d'une demi-journée organisée par Learners dans les locaux de Google à San Francisco. Elle était également accessible en remote et le replay est disponible sur YouTube (ça commence un peu après 20 minutes). Le son n'est malheureusement pas toujours terrible : au début et à la fin en particulier et les participants live n'ont pas de micro pour poser leurs questions donc on n'a que les réponses des intervenants. Mais à part ça, il y a de bons intervenants et bien qu'il n'y ait rien de fondamentalement nouveau dans les présentations, les contenus restent globalement intéressants (j'ai mis une petite étoile "⭐️" devant les interventions que j'ai trouvé plus intéressantes) .
    Petit récapitulatif de chaque intervention : ⭐️ Ricardo Prada, Director of AI User Experience @Google Bonne introduction au domaine avec notamment le parallèle entre les process d’innovation, de design thinking et de développement de l’IA. Il nous parle également des travaux de Fitts et donne quelques exemples où la recherche utilisateurs a abouti à des solutions intéressantes avec de l'IA.
    Basel Fakhoury, Co-Founder @User Interviews Petite pub pour User Interviews (sponsor)
    Sheana Ahlqvist, Quantitative User Experience Researcher @Instagram Exemple d'adaptation de méthode de recherche pour travailler sur des sujets liés à l'IA. Rien de fou pour être honnête.
    Henrik Mattsson, CEO @Lookback Petite pub de sponsor avec tout de même une présentation rapide d'une nouvelle feature qui a l'air sympa : Eureka (en beta actuellement).
    Peter Campana, Account Executive @Dovetail Petite pub pour Dovetail (sponsor)
    ⭐️ Lisa Nash, User Research Lead @Cruise Apports de la recherche utilisateurs dans l’ingénierie de l’IA sur le thème des voitures autonomes. Présentation un peu confuse pour présenter quelque chose d’assez simple au final mais Lisa met en avant des problématiques particulières liées à la conception de systèmes basés sur de l’IA. Ça reste une bonne présentation pour montrer l’importance de la recherche utilisateur dans ce domaine, notamment pour assurer un lien direct entre le processus d’ingénierie et le ressenti des utilisateurs et ne pas se contenter de travailler sur l’UI de l’IA mais la manière dont l’IA se comporte.
    ⭐️ Jessa Anderson, Manager of AI/ML UX Research @ServiceNow REX sur 4 ans d’UXR autour de l’IA chez ServiceNow. Jessa explique avec des exemples les principes pour augmenter la confiance des utilisateurs dans l’intégration de l’IA dans ServiceNow (contrôle, transparence, exploitabilité, garde-fous, etc.). On n’est pas tant sur la recherche utilisateur mais plus l’aboutissement de ses 4 ans d’expérience dans le domaine : des bonnes pratiques de conception de solutions utilisant de l’IA (pour de l’automatisation et des recommandations).
    Aaron Cannon, Co-Founder & CEO @Outset.ai Petite pub pour leur système d’interviewer artificiel : une interface conversationnelle nourrie avec un guide d'interview et envoyé aux participants pour remplacer les interviews et faire gagner du temps et des ressources... Mouais... Certainement plus pertinent que les utilisateurs artificiels de SyntheticUsers mais pas super convaincu de la valeur ajoutée : je n’ai pas testé mais j’imagine qu’on doit avoir des résultats vaguement supérieurs à une enquête en ligne avec questions ouvertes.
    ⭐️ Pete Fleming, Director of UX Research @Google Bonne discussion sur ce que l’IA peut apporter pour la recherche utilisateur et les perspectives. Ça aurait fait un bon récapitulatif de la conférence.
    ⭐️ Angie Peng, VP Strategy & Sales @Tremendous Petite pub de sponsor. Personnellement j’ai découvert cette boite qui permet de gérer la compensation des participants à la recherche partout dans le monde donc j’ai trouvé ça intéressant.
    Summer Kim, Research Leader & Anton Borzov, Founding Designer @StratMinds VC Plein de problèmes de son lors de cette intervention et ils passaient beaucoup de vidéos donc j'ai un peu lâché l'affaire pour être honnête. Ils montrent des exemples de startups qu'ils financent et accompagnent autour de l'IA et de l'UX.
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  • Une erreur de débutant que j'ai commise tôt dans ma carrière.
    À cette époque, j'étais encore relativement novice, avec moins de deux ans d'expérience, et par mon manque de séniorité, je ne suis pas allé secouer le contexte dans lequel je me suis retrouvé. À l'époque, je travaillais chez EDF, alors que le marché de l'énergie s'apprêtait à s'ouvrir à la concurrence. Notre mission était de créer des interfaces pour les auditeurs énergétiques, équipés de leurs ordinateurs portables, prêts à rencontrer nos clients industriels.  Leur rôle ? Simuler la consommation énergétique de l'entreprise, en prenant en compte chaque détail, des compresseurs aux tapis roulants, du chauffage aux réfrigérateurs.  En collectant ces données, nous pouvions proposer des solutions pour réduire les coûts, tandis que nos concurrents se contentaient d'offres standardisées, incapables de personnaliser leurs propositions. Nous nous sommes lancés, une équipe hétéroclite de designers et d'experts en énergie. Nous avons conçu des formulaires, imaginé des interfaces, puis nous sommes passés au stade des essais. Cependant, notre première erreur fut de ne pas placer l'utilisateur au centre de notre réflexion.  Nos experts en énergie, aussi compétents soient-ils, ont façonné un plan qui semblait parfait sur le papier, sans jamais consulter les auditeurs qui devaient utiliser notre solution sur le terrain.  Et...nous n’avons pas testé nos interfaces pour nous assurer de leur validité dans le contexte de l’audit. Notre passion pour le projet a pris le dessus, nous n'avons pas cherché les retours des clients sur leurs besoins spécifiques en matière de simulation.  Nous avons créé une interface esthétiquement séduisante, des icônes élégantes, des fonctionnalités de drag & drop, même des icônes custom élaborées avec soin lors de week-ends entiers.  Mais nous avons omis de nous poser les questions essentielles :  Le drag&drop est-il vraiment pratique ou utiliser le clavier aurait été plus simple ?  La hiérarchie visuelle est-elle adaptée au modèle mental des utilisateurs ? Aujourd'hui, je travaille dans le secteur du e-commerce de la mode.  Se mettre dans la peau d'un acheteur en ligne est plus simple comparé à comprendre les défis d'un auditeur énergétique. Pourtant, cette erreur persiste : négliger l'utilisateur et présumer que nous détenons toutes les réponses. Comment j'éviterai de reproduire cette erreur Avec le recul, j'aurais dû m'asseoir avec ces auditeurs énergétiques, ces pionniers qui redéfinissent leur profession.  Comprendre leur point de vue aurait été inestimable :  Comment percevaient-ils leurs visites clients ?  Quels étaient leurs besoins réels sur le terrain ?  À cette époque, il n'y avait pas de modèle établi. Néanmoins, un simple ordinateur portable ne suffisait peut-être pas.  Peut-être avaient-ils besoin d'autres outils ou de notes à portée de main ? J'aurais cherché à sonder ces experts pour extraire des informations vitales. En outre, j'aurais exploré le côté client. Trouver des entreprises intéressées par notre service aurait pu offrir une perspective précieuse.  Les clients pouvaient avoir une vision différente de ce que les auditeurs souhaitaient réellement. Peut-être préféraient-ils une version simplifiée ?  Ou au contraire, une version plus détaillée ? Peut-être étaient-ils plus intéressés par les rapports que par la visite en elle-même ?  L'objectif aurait été de dialoguer avec les deux parties pour concevoir une expérience répondant aux besoins de tous.
    De nombreuses entreprises qui n'ont pas les designers comme utilisateurs adoptent cette approche. Prenons Doctolib, par exemple. Ils encouragent leurs employés à consulter régulièrement des professionnels de la santé et à partager leurs expériences pour améliorer leurs services.  C'est, selon moi, la clé : rechercher activement des informations, se glisser dans la peau de l'utilisateur pour concevoir des solutions qui répondent véritablement à leurs besoins.
    Une autre dimension de cette erreur est la tentation de complexifier les choses. Nous avons tendance à pousser les limites de la complexité pour créer des solutions plus attrayantes, plus élégantes, supposant qu'elles fonctionneront mieux, sans garantie. C'est une erreur que je répète fréquemment, mais c'est aussi une erreur que je m'efforce de commettre sciemment.  Je sais que je tends à suivre les modèles établis avec mes équipes, mais chaque fois qu'une situation nouvelle ou inhabituelle se présente, je m'interroge sur une approche différente, une solution alternative. Dans mes débuts en tant que designer, dans le tumulte des années 2000, j'ai eu la chance de travailler sur des projets innovants, où nous créions à l’époque de nouveaux patterns.  Aujourd'hui, créer une application repose souvent sur des briques existantes. Pourtant, je continue de me demander : n'y a-t-il pas une voie non tracée ?  C'est un exercice risqué, source d'erreurs potentielles, car il peut nous conduire à ajouter des options complexes, exotiques, exigeant temps et réflexion, sans garantie de succès. Pourtant, je m'autorise souvent à prendre des patterns apparemment inapplicables et à les adapter à notre contexte.  Parfois, cela fonctionne de manière surprenante, ajoutant une touche d'originalité à l'ensemble.  Mais nous les testons systématiquement et ces solutions moins conventionnelles se distinguent parfois lors des tests, surpassant les schémas plus classiques.
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  • Comment faire de la research sur le trafic qui bounce ? (les Hard -non users?)
    Nous avons déjà eu recours à des non-utilisateurs dans le passé. Cependant, ceux-ci avaient déjà effectué des achats dans le secteur de la mode, voire de la mode de seconde main.  Le véritable enjeu actuel est de comprendre ce qu'ils ressentent lors de leur première interaction avec notre produit, et comment nous pourrions exploiter ces retours pour améliorer notre offre.  Nous aspirons à aller au-delà de simplement attirer l'attention des non-utilisateurs pour obtenir des avis négatifs.  Si la réaction est positive, nous les remercierons.  En revanche, si nous décelons un manque d'intérêt, nous voudrions aussi comprendre les raisons sous-jacentes. Toutes les idées, conseils et retours d'expérience en quali et quanti sont grandement appréciés. Comment pourrions-nous récolter des informations pertinentes de la part de ces non-utilisateurs ?  Comment pourrions-nous extraire des données auprès d'eux ? Merci !
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  • Bouteille à la mer: Connaissez-vous un recruteur sur les émirats Arabes unis ?
    Tout est dans la question. Mon client veut éviter de recruter sur la base de données pour questions politiques internes, donc j'essaye de trouver un panéliste pur dans la zone mais je ne trouve que des agences full service. Le panéliste que je connaissais n'est plus actif.
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  • Moyen de faire passer vos services comme expenses ?
    Hello à tous ! petite question logistique ici ! j'ai un client qui pour des raisons de procurement et de budget aimerait faire passer mes services via carte bancaire et éviter la paperasse administrative. Est-ce que vous avez une solution facile pour cela ? Une option était d'utiliser Upwork ou sinon je connaissais xolo go par lequel j'avais essayé dans le passé. Je voulais juste réduire les frais admin et de paperasse pour créer un compte etc... Preneur de vos suggestions, merci !
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  • événement - conversation design: technologies for social impact
    Hello, L'association Women in Voice Switzerland organise des sessions de discussion (présentation + Q&A) avec des chercheurs (académiques) spécialisés dans le conversation design. La prochaine session aura pour sujet l'usage des conversation technologies pour créer de l'impact social. L'événement est ouvert à tous et à toutes, professionnels du conversation design ou non. La session aura lieu ce mercredi 25 octobre de 18h30 à 19h30. Lien vers les informations: https://www.linkedin.com/posts/women-in-voice-switzerland_womeninvoiceswitzerland-techforgood-socialimpact-activity-7117029915224330241-KAd1?utm_source=share&utm_medium=member_desktop Pour l'inscription en ligne à faire sur eventbrite, c'est ici --> https://www.eventbrite.com/e/biglietti-conversation-technology-for-social-impact-732314842407?aff=oddtdtcreator 

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  • Nouvelle section pour l'IA ?
    Je ne sais pas vous, mais je considère l'arrivée de l'IA avec fascination mais pas sans un peu d'appréhension sur comment ça va bousculer notre travail. Est-ce que ça mériterait un chapitre séparé sur Wikihero ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
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  • Les conseils portfolio que j'aurais aimé avoir
    Il ne manque pas d'articles sur comment faire un bon portfolio sur le web, mais j'en ai vu peu qui soient aussi concret https://medium.com/design-bridges/design-portfolio-88322e124791 Avec des wireframes et conseils pour format PDF vs. web. Pour moi ça arrive trop tard, mais si jamais ça peut être utile pour quelqu'un ;)
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  • Une ressource sympa pour revoir ses bases, et explorer des cases studies par industrie
    Voici ma petite pépite du weekend, notamment pour celles et ceux qui débutent (mais pas que): built for mars est un recueil de ressources UX que je trouve bien ficelé, dans la mesure où il allie théorie et pratique. On y retrouve les incontournables: biais cognitifs, design principles, mais aussi et surtout un glossaire de "concepts de l'UX", sous forme de quick bites (yum!) illustrées par des études de cas et exemples concrets. Très utiles pour apprendre ou revoir ses bases et leur applications concrètes.  Pour les seniors, cela peut être utile pour argumenter et apporter des références de bonnes ou mauvaises pratiques, face à des stakeholders qui, souvent, ne savent pas apprécier tout le potentiel nerdy des sciences cognitives ;) Enfin, j'aime leurs collections par industrie, utile pour se focaliser sur un sujet ou use case bien précis.  
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  • ChatGPT est-il un bon outil pour faire des audits UX ?
    Maintenant que ChatGPT a développé ses capacités multimodales, on peut légitimement se poser cette question. Les chercheurs du Baymard Institute ont fait le test (sur 12 pages Web seulement mais je doute que les résultats soient très différents sur un échantillon plus important) et la réponse est sans appel : les résultats de ChatGPT sont très mauvais ❌ 👉 Tous les détails dans l'article du Baymard Institute
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  • Prioriser ses projets avec le framework ICE et évaluer la confiance actuelle sur votre feature.
    Cela fait un moment que je cherche un framework pour évaluer la confiance des insights afin de prioriser des projets au niveau d'un département. J'ai trouvé ces articles et template qui suivent une approche qui mettent en relief effort x Impact et Confiance.  Ce qui est important, c'est que cela n'est pas une activité qui arrive une fois dans le cycle de conception. Mais un ranking qui est revisité au cours du processus avec la découverte de nouvelles informations ! Article 1: priorisation Article 2: Pourquoi la matrice effort x impact ne fonctionne pas Template GG sheet de priorisation
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  • REX de Rémi Guyot sur le fait de devenir manager: 5 Learnings qu'il aurait voulu savoir.
    L'ex CPO de Blablacar partage 5 learnings intéressants sur le fait de devenir manager, et l'impact que cela a sur votre travail. Pour avoir lu quelques livres sur le sujet ils sortent des sentiers battus et cela vaut la lecture. https://mindfooled.substack.com/p/5-weird-things-new-managers-wish
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  • Toggl: un outil de suivi du temps pour freelancers
    Depuis quelques mois, je diversifie mon offre et explore de nouveaux marchés (au passage, un grand merci à l'équipe pour le post sur le sujet de la prospection. Du fait, je me retrouve avec plusieurs petits projets en parallèle: outre le challenge de bien gérer mon agenda, je dois impérativement veiller à ne pas dépasser le budget horaire convenu. Pour ce faire, j'ai opté pour un outil de suivi du temps en ligne gratuit : Toggl. L'idée était de tester divers outils avant d'opter pour la solution la plus adaptée à ma situation. Il en existe une multitude sur le marché, et j'ai aussi exploré clockify, harvest, et clickup.  Au final, j'ai opté pour Toggl, car il m'a semblé le plus approprié pour cette phase de test. Après plusieurs semaines d'utilisation, voici mon expérience Points positifs 🤟  installation très simple, le plugin sur Chrome me permet de démarrer le suivi en un clic et d'y attribuer le client et projet de mon choix. attribution d'un tarif horaire, très pratique si l'on facture divers projets à tarifs différents
  • super utile pour la facturation! un reminder est envoyé par email après plusieurs heures s'il on oublie de stopper le décompte (très utile en ce qui me concerne) interface attractive et intuitive (petit bémol pour les tasks) intégration avec GoogleCalendar, Gmail, Outlook et autres outils (prise de notes, design, sales...) possibilité d'intégrer un outil de gestion de projets pour facturer les projets en temps réel (externe ou de la "suite" Toggl) export rapide et simple, permettant, si besoin est, d'envoyer un report au client version gratuite suffisamment exhaustive pour commencer
    J'apprécie moins 👎 le plugin Chrome est très utile, toutefois je dois systématiquement attribuer une activité prédéfinie (task) pour enregistrer une entrée, ce qui n'est pas super intuitif lorsque l'on complète une micro-tâche au pied levé En soit, l'idée des tâches est pas mal: cela permet de structurer un projet mais ce n'est pas forcément intuitif lorsque l'on veut rapidement "clocker" un temps de travail. Ceci-dit, une fois que l'on a compris le système, ce n'est pas un inconvénient majeur, j'ai fini par créer un task "divers" pour ce type de tâche.  J'ajoute que j'utilise Toggl aussi pour tracker mes heures de mentorat, qui souvent peuvent dépasser le contingent initial. Ceci me permet d'être très transparente et d'informer mes mentees du quota d'heures disponible en temps réel. Cet aussi très utile pour planifier la facturation, et informer les clients en temps réel de l'avancement du projet. En somme, cet outil m'a permis de gagner en efficacité, mais surtout de "déléguer" la gestion de mon temps: en quelques clic, je conscientise le temps que je passe sur un projet ou sur un client, super utile lorsque l'on a tendance à se laisser happer par le temps :) Avez-vous de outils de gestion du temps à conseiller? Je serai ravie d'en tester d'autres!
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  • L'importance de bien cadrer sa discovery: REX de chez Décathlon.
    Webinaire organisé en ligne gratuitement - Jeudi 19 octobre à 13h. REX de la discovery chez Décathlon ride. Lien de l'event: https://www.linkedin.com/events/decathlonride-l-importancedebie7117134337392685057/comments/
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  • Comment utiliser chatGPT sur les projets de test utilisateurs
    Webinaire gratuit en Anglais organisé ce mercredi à 15h , où le head of UXR de UBS partagera son REX sur le sujet. Lien de l'event: https://www.linkedin.com/events/7117140238702911488/
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  • Mise en place de la user research en scale up, avez vous des retours d'expérience ?
    Pour garantir une recherche utilisateur efficace et sa diffusion appropriée, je cherche à établir des processus robustes et un partage systématique des résultats. L'objectif ultime est d'adopter une approche centrée sur l'utilisateur tout en rendant ces méthodes scalables.
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  • Améliorer ses design sprints: réflexions et astuces
    Article acerbe sur l'utilité des design sprints, ses pièges, ainsi que quelques astuces pour améliorer leur impact avec par exemple des conseils "logiques" mais tellement peu appliqués sur le terrain. Partir de la recherche utilisateur et pas d'hypothèses. Ne pas laisser tout le monde être designer, mais laisser les designers faciliter le prototypage Que l'UX facilite la discussion et pas le product manager (sinon risque d'influencer la roadmap lui-même) --> Important Et mon préféré, avoir un process pour voter de manière non-biasée. (pas j'aime / j'aime pas)  A découvrir ici: https://www.linkedin.com/pulse/improving-design-sprints-theiroutcomes-debbie-levitt-mba/
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    • Bouteille à la mer: Connaissez-vous un recruteur sur les émirats Arabes unis ?

      @Marine Wolffhugel canon ! Merci Marine 

    • The State of UX in 2024

      @Laurent Sadeg Hello Laurent - Oui je vois ton point de vue, et je suis d'accord. Ensuite c'est une question de définition et de hauteur à laquelle on se place.

      A cause de limite de compréhension des autres "fonctions" ou C-levels, la recherche pour moi doit être un cercle indépendant. 

      La prise de décisions est transverse et va au delà du produit. Ca inclut de servir ces autres fonctions, et ne pas être rattaché à un groupe en particulier.

      Surtout, ca amènerait du poids pour aller monter au niveau Exec, et pas être là de temps en temps ou par stakeholders interposés. (C'est là que l'on réalise le meilleur travaille)

      Un exemple réel revient à se baser sur l'organisation des services de renseignements et le dialogue direct qu'ils ont avec les membres du gouvernement.

    • The State of UX in 2024

      Toujours aussi à rapide à transmettre les dernières actu! 

      Je venais de le lire un jour avant que tu le partage.

    • Moyen de faire passer vos services comme expenses ?

      Voici une liste des fees de Wise que j'ai reçu après avoir demandé au support, en gros de 1 à 2.9% sur les paiements.

      • 1% cartes nationales (où l'entreprise est basée)
      • 2.9% pour le reste

      Pensez-y lorsque vous facturez.

      wikihero-image-id: 1209

    • Quelles sont vos stratégies comme UXR pour appuyer et prouver la validité de vos recherches ?

      Connais-tu l'Atomic Research ? C'est une méthodologie de structuration de la recherche sur 4 niveaux :

      1. Expériences (experiments) : "On a fait ceci..."
      2. Faits (facts) : "On a trouvé cela..."
      3. Idées (insights) : "Ce qui nous fait penser ceci..."
      4. Recommandations (recommendations) : "Alors on va faire cela..."

      Outre la structure qui apporte de la clarté, cela permet également de justifier plus facilement de la valeur des remontées :

      • Un Fait peut provenir de plusieurs Expériences et aura donc plus de chances d'être important / aura potentiellement plus de valeur qu'un Fait provenant d'une seule Expérience
      • Une Idée peut découler de plusieurs Faits et aura potentiellement plus de valeur qu'une Idée découlant d'un seul Fait
      • Une Recommandation peut découler de plusieurs Idées et aura potentiellement plus de valeur qu'une Recommandation découlant d'une seule Idée

      Tu vas donc pouvoir avoir progressivement une arborescence permettant de prioriser les Recommandations qui découlent du plus d'Idées, de Faits et d'Expériences et qui ont donc le plus de valeur (je simplifie un peu car toutes les expériences n'ont pas forcément la même valuer intrinsèque).

      Du coup, quand tu présentes tes Recommandations par ordre d'importance, tu peux facilement la justifier avec tout ce qu'il y a derrière : "la Reco 1 est prioritaire car elle découle de ces 2 Insights. Ces derniers viennent des 5 Faits suivants qu'on a collectés en menant X, Y et Z (les Expériences)".

      Et dans certains cas, surtout au début de tes recherches où tu auras peu d'Expériences, tu vas avoir des Recommandations assez hypothétiques. C'est normal et c'est l'occasion d'itérer. Tes recommandations principales deviennent tes hypothèses de recherche pour tes prochaines Expériences et iront nourrir le modèle pour obtenir de nouveaux Faits qui découleront sur des Idées puis des Recommandations : ça en renforcera certaines que tu avais déjà et ça permettra d'en découvrir de nouvelles.

    • Que faites-vous lorsque vous êtes challengés sur des signaux faibles?

      Il me semble normal d'être challengé sur des remontées individuelles uniques. C'est plutôt sain et il faut derrière chercher à comprendre s'il s'agit bien d'un problème isolé ou au contraire généralisé.

      La première approche peut être d'essayer de confirmer la problématique via d'autres sources : observer / demander à d'autres utilisateurs (futures interviews ou enquête pour avoir du quanti éventuellement), vérifier via les données d'analytics, confronter par rapport à des standards / heuristiques / bonnes pratiques / concurrents, etc.

      Suivant le sujet et si ça parait potentiellement important, ça peut également devenir une nouvelle hypothèse de recherche pour lancer une étude quali et/ou quanti sur le sujet pour vraiment le creuser.

    • Bouteille à la mer: Connaissez-vous un recruteur sur les émirats Arabes unis ?

      Research Middle East : https://researchme.io/

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Alexis Gérôme Merci pour ta réponse. Je pense personnellement qu'elle fait partie du design mais qu'il faut plutôt revoir notre définition et le caractère organisationnel de ce dernier. Actuellement le design est souvent incompris dans les entreprises même celles spécialisées. Il devrait être une ligne directrice dans les decisions de l'entreprise, dans sa culture et dans l'expérience de tous ses collaborateurs et non un moyen dans la case produit comme je le lis et vis beaucoup trop souvent. Le design c'est le pouvoir de motiver les meilleures décisions possibles à tout niveau et de ce fait la recherche a son rôle à jouer 🌟

    • Comment délimiter le champ de compétences entre Researcher et PM ?

      Je pense que ça dépend de l’organisation de ton équipe et de la capacité de l’équipe de recherche à faire de la recherche. Parfois il y a trop de recherche à faire pour le nombre de researchers en place et ça devient essentiel d’avoir d’autres “people who do research” (PWDR) comme des Product Managers. Dépendament du contexe, c’est pas nécessairement une mauvaise chose.

      D’un côté, il y a quelque chose de cool à ton histoire. Le PM est intéressé, il a l’air de vouloir faire de la recherche, d’aller chercher des données pour prendre ses décisions. Et pour moi c’est exactement là que tu dois jouer tes cartes. Apprendre à parler le même langage business que lui, et prendre ça comme une opportunité de l’éduquer sur la validité des résultats qu’il va recevoir en leadant la recherche. Ultimement, un PM va vouloir faire de la recherche pour quoi? —> Pour prendre des bonnes décisions produit. Si les résultats sont mauvais, ses décisions le seront tout autant.

      C’est plate à dire, mais c’est nécessaire d’expliquer que sa recherche ne sera/n’est pas valide et d’expliquer les raisons pourquoi. Je pense que c’est important de s’affirmer comme la personne experte de son domaine et d’amener le PM à te voir comme son partenaire plutôt que son exécutant. Cette dynamique-là est aussi entre nos mains comme UXR.

    • Comment délimiter le champ de compétences entre Researcher et PM ?

      J'aime beaucoup ce retour d'expérience et ta question, car elle fait écho à l'expérience de nombre de UXR. J'ai observé cette évolution et je crains qu'il ne soit trop tard pour faire retour arrière. La pression venant de la hiérarchie n'aide pas: les PM sont invités (pressés) de connaître les utilisateurs, de comprendre les dynamiques d'achat et de conversion. 

      Dans ce contexte, il me semble qu'il ne te reste qu'une chose à faire: te positionner de façon stratégique. Mais avant toute chose, je m'interrogerais sur ce qui fait que tes PM te court-circuitent:

      • pourquoi insistent-ils pour leader la recherche?
      • pourquoi ne font-ils pas usage de tes compétences?
      • que savent-ils réellement de la recherche UX?

      Se pourrait-il qu'ils craignent que faire appel à un UXR les ralentisse? Ont-ils une pression de leurs stakeholders et des KPIs reposant sur le nombres d'utilisateurs auxquels ils ont parlé?

      Dans la situation actuelle, la collaboration est quasi-nulle et tout le monde en pâtit (toi surtout, car tes collègues ne semblent pas être conscients de leur incompétence). Pour rétablir l'équilibre et te permettre de te positionner comme référence en terme de UXR, il va te falloir:

      • Comprendre leur contexte
      • Communiquer ton constat et proposer une solution 
      • celle-ci doit s'inscrire dans leur contexte/besoins
      • et te permettre de garder la main sur le processus
      • Établir une stratégie de recherche au sein de l'entreprise
      • répartir les responsabilités en fonction des compétences de chacun 
      • définir le processus de recherche, les méthodes employées, les critères de qualité
      • Te focaliser sur la génération et le management d'insights à vocation stratégique: 
      • délimiter ton domaine de compétences et surtout celui de tes collègues PM 
      • rassembler, analyser, et distiller la data pour informer les décisions 
      • aligner ta stratégie de recherche sur la stratégie du produit

      Une stratégie qui a bien fonctionné pour moi a été de me positionner comme un chef de projet de recherche. Ma première initiative a été d'aligner nos objectifs communs: cela m'a permis de ré-établir la communication et de mieux comprendre ce qui les amène à "envahir" sur mon terrain. Une fois que nous nous étions mis d'accord sur un point commun, il était temps d'établir les "frontières" de nos domaines de compétences.

      Nous avons alors établi de grands axes de recherche et j'ai pu leur démontrer les forces et faiblesses de leur approche. Ici, mon rôle était celui d'un consultant: je comprenais leur objectif et leur proposais des activités efficaces et correspondant à leurs capacités. 

      En parallèle, j'établissais mon propre plan de recherche plus "foundational" et stratégique, et renforçais ainsi ma position. Les PM avaient un guide et des méthodes établies et adaptées leur permettant de "mener" des activités de recherche indépendamment — je les ai coaché pour leur permettre d'obtenir des résultats satisfaisants. Mais en aucun cas je n'ai cédé mon expertise: j'ai simplement pivoté vers un travail de fond, de gestion de l'insight. 

      Idem pour l'analyse: établie un score de qualité de la data. Si celui-ci n'est pas atteint, la data n'est pas valide et devra être écartée. Montre leur de façon très concrète les conséquences néfastes d'un mauvais insight (impact financier, réputation, etc.)

      Enfin, propose leur de te soumettre leurs questions en amont, avant même de penser à mener des entretiens: peut-être as-tu déjà les réponses à leurs questions: passe d'un statut réactif (je dois faire de la recherche sur leur demande) à un statut pro-actif (tel et tel insight vous permet de prendre une décision informée). Tu peux aussi te joindre à leur sprint planning ou aligner ton research backlog sur le product backlog.

      Ceci n'est pas une solution magique, mais pourrait te permettre de rétablir le dialogue et te sécuriser ta position. 






    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Laurent Sadeg Très bonne question.

      1. Je pense que les structures actuelles qui gèrent la research sont une dette organisationnelle. Historiquement l'UX research vient de l'HCI, et dans un passé pas si lointain, un UX faisait tout (dont la research). Récemment les spécialisations ont commencés à être pertinente vu la nature très différente du métier et l'évolution du poids des équipes produits x design en interne. La research s'est greffé à l'évolution de ces fonctions car on est souvent la dernière roue du carrosse.
      2. Cela a favorisé la construction silos de connaissances (market vs product par ex) où les fonctions sont dédoublées, et les process entre les deux pas très smooth. 
      3. L'appartenance à un département particulier limite le champ d'action pour des questions méthodologiques (évaluatif en chaine etc..) ou des questions politiques ( priorité au département d'utiliser le researcher, ne pas partager la rare ressource de la research avec d'autres, le fait d'appartenir au design limite la diffusion etc..)
      4. Au final cette structure (commune) limite l'apprentissage et l'impact de la profession en interne. Notre travail est souvent de manière très transverse entre différentes divisions, et nos insights pareil. J'ai souvent collaboré avec des divisions produits, hardware, PMM et Data sur un seul projet.
      5. Pour finir skillset et évolution interne cet article en parle très bien: https://ux.wikihero.org/experience-utilisateur-ux/recherche-utilisateur/ux-researchers-are-not-designers-at
    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Thierry Raguin Et encore... J'avais de l'espoir plus jeune que suite à de gros plantages ça pourrait faire évoluer les choses mais ma dernière expérience m'a convaincu du contraire.

      Grosse licorne, je bosse sur un sujet d'innovation , nouveau BM, et hautement stratégique dans son portfolio produit. Les retours sont très mauvais pour notre base core, je change de mission et je découvre que 10 mois après ils lancent sans plus aucune research.

      Ils se font dézingués par leur base client. Le chairman (ex-founder) écrit personnellement un mea culpa sur reddit mais ils surenchérissent (les users ont tort blablabla), et aujourd'hui continuent dans cette voie.

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Alexis Gérôme Sur la montée en maturité, pur design ops : observation + diagnostic + solution + test and adapt ;)

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Alexis Gérôme Sur la montée en maturité, pur design ops : observation + diagnostic + solution + test and adapt ;)

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Alexis Gérôme

      Je pense que les équipes produits, en particulier en France, sont encore très juniors et n'ont pas eu le temps ni la maturité pour prendre du recul.

      Cela s'illustre principalement par des PM qui pensent devoir et pouvoir tout faire, et notamment la recherche. Concrètement ça donne des recherches souvent très mal faites et biaisées, et ça se contente de faire de l'A/B testing dans tous les sens... et on part sur des feature teams qui produisent de la feature mais pas de valeur... Je caricature à peine ^^

      Ce genre de fonctionnement ne peut pas durer éternellement et il va falloir une prise de conscience et une évolution...

      Et tout bêtement on retrouve ce problème dans l'article que tu cites avec notamment cette phrase : "A product team means, at the least, one representative of the engineering, design, and product perspective."

      C'est subtil mais pour moi la base du problème est là :

      wikihero-image-id: 1203

      "Product" devient un fourre-tout qui n'a plus aucun sens et sert même à s'auto-définir...

      Si on remet les bons termes (au passage j'ai ajouté un "User" en parenthèses pour le domaine "Design" et j'y reviendrai plus tard), c'est plus clair et ça devient plus facile de définir les rôles indispensables :

      wikihero-image-id: 1204

      Soit Engineering / Tech Lead, Product Designer, Product Marketing Manager avec un PM qui chapeaute le tout si on veut un pilote unique. Ça peut très bien fonctionner avec un trio pour piloter aussi et ça évite le risque de déséquilibrer le produit.

      Donc si on garde un PM (et même si on le fusionne avec le PMM), les choses sont plus claires et on évite le PM qui croit qu'il doit tout faire tout seul. Le PM va alors réellement devoir s'appuyer sur les spécialités et expertises de l'équipe dans chaque domaine. Son focus va être de maintenir le cap vers la vision et la stratégie produit, donc apporter de la valeur, piloter l'équipe, prioriser les activités, etc. Cela nécessite notamment d'avoir une compréhension des activités de chacun donc une connaissance de base dans différents domaines et une participation (mais pas réalisation) aux activités de recherche notamment.


      En plus de ça, si on prend le domaine "Design (User)" (mais ce que je décris vaut pour les 2 autres domaines), c'est un vaste domaine qui touche à toute les phases du cycle de vie d'un produit (strategy, discovery et delivery). Une seule personne peut rarement tout traiter efficacement en même, pour des raisons de temps / disponibilité, pas forcément de compétences. La plupart du temps, il va falloir une équipe avec différents profils à temps plein ou partiel en fonction du contexte. On peut donc avoir un lead / head of qui intervient pour assurer une vision et une direction, un UXR freelance qui intervient pour mener une recherche spécifique à un instant T, un service tiers pour mener des tests utilisateurs, etc. Il y a plusieurs moyens d'organiser ça en fonction de l'entreprise, du produit et des équipes.


      Donc je pense que les UXR ont clairement leur place dans les équipes produit mais pas toujours à 100%. Certains produits vont nécessiter un UXR à temps plein. Pour d'autres, ça sera plus ponctuel ou "saisonnier" et dans ce cas, l'UXR peut être multi-produits ou en freelance.

      Mais il faut clairement un gain en maturité produit pour évoluer. Idéalement ça arrivera de manière organique avec de la pédagogie et du bon sens. Au pire, ça arrivera suite à une série de gros plantages...

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Alexis Gérôme pourquoi pas au design ?

    • Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?

      @Kevin Richard Merci kevin pour ta réponse - Super intéressant Faudra peut être que l'on organise une session sur utiliser le Cynefin Framework sur un as concret qu'en dis-tu?

      Tiens j'ai lu ce post sur les Wardley maps - une autre idée qui me vient à l'idée pour organiser une session: https://www.davesresearch.com/wardley-mapping/

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Antoine RIGAUDIAS (side question - tu utilises quoi pour "monter" de niveau de maturité ?)

      Oui pour moi la Research en devrait pas appartenir au produit ni au design. C'est quelque chose à part, la question c'est comment l'organisation supporte et met les ressources pour. 

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      @Thierry Raguin Oui en effet. Au niveau CI et global c'est très clair. Mon interrogation porte sur la composition de ces équipes produits. Est-ce que l'UXR sera présent ou non.

      est que cela va arriver seulement dans les grosses corporates qui ont le luxe de payer la spécialisation ?

      Ca représentera combien de % du marché ? Est-ce que l'on peut parler de 20% de structures bien définie et spécialisées et le reste qui privilégiera les Pm?

      Ce que j'observe petit à petit c'est que le travail de discovery est pris par les équipes produits . Avoir un UXR dans ce set up sera une exception plutôt que la norme. (dans le bouquin Torres n'en parle même pas)

      j'ai échangé avec ce researcher qui à écrit ce post intéressant - https://www.davesresearch.com/continuous-discovery/

      C'est là où va la discovery, et vu la force que cela à, ce n'est pas prêt de s'arrêter. La question jusqu'où? 

    • Comment délimiter le champ de compétences entre Researcher et PM ?

      Le PM c'est juste un marketeux déguisé... pas de research qui ne soit organisée, conçue, menée à bien, et exploitée par quelqu'un hors de l'équipe Research&Design... Chacun sa spécialité. Ce n'est pas la sienne. En début de projet, avant ou pendant le kickoff, rappel des roles et responsabilités de chacun. on met les pied dans le plat et les points sur les i. mais on attend pas d'avoir commencé.

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      Je partage... mais pas complétement... dans la boite dans laquelle j'interviens, je prévois de passer à un niveau de maturité supérieur en sortant effectivement la recherche des équipes produits, mais pour lui donner plus de force, d'autonomie, et surtout de briser les silos qui existent dans cet environnement (presque 20 produits et programmes différents, en cadrage ou build, avec une squad sur chacun... ). Mais les researchers resteront dans cette zone pour continuer à influencer au max, et ne pas remettre de la distance avec ces squad produits qui doivent continuer à sentir leur influence et que la recherche doit nourrir encore et encore. Mais tu as raison, la recherche va s'émanciper un peu plus.

    • Est-ce qu'un schisme va émerger au niveau de la recherche ? En fait je pense que c'est déjà le cas.

      Je ne pense pas que les 2 approches soient incompatibles.

      En effet, avoir une branche Insights globale est intéressante pour mener une recherche continue globale pour une entreprise, autour de ses clients (Consumer Insights) et des ses employés (Employee Insights). Suivant la taille de l'entreprise, CI et EI peuvent être 2 équipes indépendantes ou 1 seule et même équipe. Ça permet de traiter les sujets de fond avec des équipes pluridisciplinaires (User/Design Researchers, Marketing, HR, Data Scientists principalement).

      Le travail de ces équipes transverses peut ensuite aller nourrir des équipes produits dédiées (ou donner naissance à une nouvelle équipe produit) qui vont avoir besoin de Product Researchers & Designers plus spécialisés et accompagnés de PM orientés Product Marketing Managers (pour le côté B2C) ou HR Manager (pour le côté Employee Experience) et Lead Tech. Ces équipes Produit vont donc avoir un périmètre plus ciblé que les équipes Insights et vont pouvoir remonter vers les équipes Insights avec les outputs de leur produit mais aussi parfois des "commandes" de recherches plus globales.

    • AI Pin de Humane : une révolution ?

      Merci du share - en effet c'est intéressant. En ce moment il y a une renaissance du côté hardware à cause de l'AI. C'est malheureusement hyper dystopique entre black mirror et d'autres films de SF.

      My 2 cent c'est que ces entreprises lèvent avec un but B2C en tête, mais que les applications actuelles seront peut-être plus tournées B2B car c'est un usage restreint et moins contraignant que la vie de tous les jours (vie privée etc..)

      Je vais reposter des articles sur la renaissance du hardware - c'est un peu ce que j'ai lu récemment - le dernier article de Stratechery en parle aussi: https://stratechery.com/

    • Des supports de cours du Design Thinking, de pitch, d'écoute active et bien plus !

      Bien vu Quentin ! Merci :) 

      Ca fait une belle addition aux ressources.

    • Ideo ferme plusieurs de ses bureaux et licencie 1/3 de son staff

      Je ne "like" pas, mais visiblement le buzz du design thinking est passé à autre chose.. Merci pour le partage !

    • Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?

      Super question effectivement!

      Avant de répondre veuillez noter plusieurs points:

      • je ne suis pas un UX researcher, mais un Designer qui fait de la recherche. Je me considère "bon généraliste".
      • Je vais considérer ici que le role de design à dans sa zone de contrôle la planification de certaines activités et la co-création d'une roadmap de discovery avec les parties prenantes (i.e. business, product, etc).
      • J'ai moi même rencontré ce genre de situations à quelques reprises. Ma réponse ne sera pas représentative d'une situation en particulier, mais un mélange plus ou moins hétérogène de mes expériences.

      Planifier pour ce que l'on ne connait pas ?

      Ce que le monde du business et du design aime appeler "discovery" et plus généralement appelé "exploratory research" dans la littérature. Et à l'inverse de ce que certains product manager aimerait nous faire croire, ce n'est pas une nouvelle (ni récente) discipline. Je parle moi-même bien plus souvent "d'exploration" que de "discovery".

      Ce qu'il est important de comprendre dans une telle phase, c'est que nous essayons d'abord de résoudre un *problème de connaissances*, ou pour être plus exact, un problème de "création de sens" (sense-making) qui a un niveau de granularité suffisante pour nous permette d'agir. Ici on ne sait pas ce qui sera utile de savoir jusqu'a ce qu'on le trouve ! C'est important car une approche réductive comme on en voit beaucoup en UX/produit ne fonctionne pas dans ce genre de situation.

      On appel cela des "domaines de prise de décision", et ils impliquent une relation entre le contexte, notre niveau de compréhension de ce contexte, et notre capacité d'agir dans celui-ci.

      On peut donc différentier plusieurs domaines (ou contexte) de prise de décision (voir Cynefin framework) :

      • Clair (known knowns) : représente un contexte dans lequel les choses (règles, relation de cause-à-effet) sont explicites, càd connues et évidentes: si je fais X, je dois m'attendre à Y. C'est là que l'on trouve les lois, règles, etc.
      • Type de réponse: sentir – catégoriser – réagir
      • Compliqué (known unknowns) : représente un contexte dans lequel il y a de l'incertitude car il existe un éventail de bonnes réponses, càd la relation entre cause et effet nécessite une analyse ou une expertise. Ici cette incertitude peut être résolut en analysant les éléments/parties du contexte. C'est là que l'on trouve les bonnes pratiques.
      • Type de réponse: sentir – analyser – réagir
      • Complexe (unknown unknowns) : représente un contexte dans lequel l'incertitude ne peut être résolut car les liens de cause à effet sont non-linéaires et ne peuvent être déduits uniquement de façon rétrospective. Il n'y a pas de bonnes réponses.
      • Type de réponse: explorer – sentir – réagir
      • Chaotique : représente un contexte dans lequel les événements sont « trop déroutants pour attendre une réponse basée sur la connaissance » (P. Lambe).
      • Type de réponse: agir – sentir – réagir
      • On peut aussi distinguer un dernier domaine transitoire appelé "Aporia" ou "confusion" et qui représente les situations où l'on ne sait pas lequel des autres domaines s'applique.

      Cela requière deux choses dans la nature de l'approche :

      • L'objectif de cette phase doit être dirigé un maximum vers la création de sens de l'équipe (et pas uniquement du designer/chercheur), càd une création de sens partagé – car c'est cela qui permet l'action par la suite;
      • Elle ne peut pas se reposer sur un ensemble de méthodes et d'activités qui ne fonctionnent que lorsque le niveau d'incertitude est résolvable (domaines clair et compliqué).

      Je ne peux que conseiller d'être critique (voir méfiant) face à ceux qui vous promettent des merveilles au travers d'une approche rigide et qui pousse systématiquement vers une convergence forcé: c'est ce qu'on appel un "processus entonnoir" (funnelling process) qui amène toujours vers la selection de "la meilleure option" (ex. Lean startup, Design Thinking, Discovery discipline, etc.) est ici dangereux.

      C'est dangereux car le processus favorise un glissement rapide du complexe vers le compliqué et le clair. Le risque est de se retrouver dans une "convergence prématuré" (local optima/sub-optima), un état où la diversité des options à disposition s'effondre et où l'on est forcé dans des choix limités –et donc qui paraissent "évident" sur le moment– mais du coup extrêmement fragiles aux changements et variations du contexte.

      Cela parait contre-intuitif, mais le genre de de processus souhaitables ici sont des processus dit "de superposition" (layering process) qui permettent d'ajouter des options et des nuances plutôt que les réduires. Ce que l'on cherche à faire c'est pouvoir assimiler la complexité du contexte (faire du sens), puis de pouvoir la décomposer (de façon non linéaire) et la recombiner pour pouvoir en adresser certains aspect de manière plus ou moins direct (résoudre vs. dissoudre les problèmes). Ce genre de processus donnent un cadre sans pour autant prédéterminer le résultat, laissant donc de la place pour la découverte (et l'inattendue).

      Comment fait-on?

      Car, pour revenir au problem de connaissance, on ne peut pas planifier pour ce que l'on sait pas mais on peut créer un cadre qui amène à une certaine compréhension qui nous permet d'avancer malgré l'incertitude.

      • Définir des zones d'exploration sur la base de ce que vous savez déjà:
      • Dans quels contextes/situations ? Quels acteurs ? Quels communautés ?
      • Les contextes/situations sont plus important que les individus
      • Approche ethnographique de mass: pour un contexte donné, collectez des histoires (micro narratives) en permettant aux participants d'attribuer eux-même du sens (je reviens sur ce point plus bas).

      Ethnographie de Mass avec PNI

      La Participatory Narrative Inquiry (PNI) (1) (2) est approche de recherche qui, à l'inverse d'un questionnaire où l'on pose des questions sur des éléments pré-établis qui à tendance à ne donner des réponses uniquement à ce que l'on à penser demander, commence par une invitation à partager une histoire ou une expérience, puis de demander de catégoriser cette expérience sur des critères comparables d'un répondant à un autre.

      C'est une approche est appelé "MassQual" car elle combine qualitatif (l'histoire) et quantitatif (critères de qualification de l'histoire).

      Par exemple, dans cette étude ciblant des designers de tout horizons, il leur était demandé de partager une histoire sur leur expérience de devenir designer (1), puis de catégoriser leur histoire sur des critères de qualification (2), par exemple si leur histoire est positive ou négative (échelle), comment leur histoire les fait se sentir, ce qu'ils avaient besoin (échelle), etc.

      PNI utilise aussi un format de capture de l'inclination des participants sur des sujets imbriqués, appelé "tripole". Cela à l'avantage de créer beaucoup plus de nuances dans les réponses.

      wikihero-image-id: 1195

      Dans l'exemple ci-dessus, chaque point est une histoire. Cela permet d'identifier des clusters, puis pour chaque cluster de voir le genre d'histoires associés.

    • Le mouton UX à cinque pattes - quand c'est basta

      @Alexis Gérôme @Inès Chupin merci pour vos réponses !

      Je suis assez d'accord avec vous, bien que ça m' arrive de dévier de temps en temps. Par exemple, de faire une mission d'UX writing, car j'ai fait de la rédaction dans le passé et c'était cool de retourner à ça. Mais le métier d'UX writing étant beaucoup évolué depuis, je ressens de plus en plus un syndrome d'imposteur par rapport à ces expertises.

      Donc en effet faut avoir une vision claire de son métier, et avoir une minimum d'appétence pour la compétence requise en plus, je dirais. 

    • Un livre qui m'a aidé à mieux performer en tant qu'UXR

      Merci ! belle piqûre de rappel - C'est dans ma liste de lecture depuis bien trop longtemps. Je serais curieux d'avoir ton REX et pourquoi pas une anecdote de comment tu te prépares à ce genre de discussion en amont et comment tu as mis en pratique le livre. 

      Je vais l'acheter de ce pas!

    • Prioriser des opportunités

      @Mathieu Baudonnat de rien, c'est vraiment une méthode simple et qui peut se faire en asynchrone en envoyant à chacun la grille à noter et à commenter. Et c'est vraiment très pratique en phases très amont mais aussi quand on a des éléments plus précis, la faisabilité devenant alors quelque chose de beaucoup plus précis.

    • Prioriser des opportunités

      @Thierry Raguin

      Merci! J'aime bien ton approche qui permet d'évaluer simplement avec toutes les parties prenantes, on va s'en inspirer je pense :)

    • Prioriser des opportunités

      @Mathieu Baudonnat, voilà ce que j'ai l'habitude de faire dans ce genre de situation :

      1. Evaluer auprès des utilisateurs la valeur utilisateur (VU) des insights (de 0 à 5). Si les utilisateurs ne sont pas dispo ou difficilement, ça peut être le travail des researchers qui ont sorti ces insights d'évaluer la valeur utilisateur. Si il y a plusieurs utilisateurs / researchers par insight, c'est bien qu'elles évaluent individuellement pour ensuite confronter les évaluations, idéalement avec elles, et faire une moyenne à la fin ou convenir ensemble d'une valeur finale.
      2. Evaluer auprès des stakeholders la valeur business (VB) de ces insights (de 0 à 5) : est-ce que l'insight va dans le sens de la stratégie produit / de l'entreprise ? y a-t-il un ROI envisagé ? à quelle échéance ? quel est le time to value ? etc. Potentiellement ça fait intervenir différents stakeholders pour différents insights et si il y a plusieurs personnes pour un même insight, c'est bien qu'elles évaluent individuellement pour ensuite confronter les évaluations, idéalement avec elles, et faire une moyenne à la fin ou convenir ensemble d'une valeur finale.
      3. Déterminer des poids pour la valeur utilisateur et la valeur business (par défaut 50% / 50%) et calculer la valeur de chaque insight V = VU*PU + VB*PB
      4. Evaluer la faisabilité technique et organisationnelle (F) de ces insights (de 0 à 5) auprès de différents stakeholders. C'est évident le plus tricky puisqu'on n'a pas de solution précise comme tu le dis mais on a en général une idée de la complexité qu'il pourrait y avoir derrière, est-ce que les équipes techniques ont les compétences / la capacité à implémenter une solution potentielle ? est-ce qu'il faut faire appel à des tiers ? est-ce qu'il faut investir dans une solution ? est-ce que la solution potentielle serait rapide à mettre en place ? quelle est la maturité de la technologie nécessaire / du marché / de l'entreprise ? etc. 
      5. On se retrouve alors avec une valeur V (qui représente la synthèse de la valeur utilisateur et de la valeur business) et une faisabilité technique et organisationnelle F, les deux compris entre 0 et 5. Il ne reste alors plus qu'à les placer sur une matrice à 4 cadrans :
      6. V > 3 et F > 3 : GO GO GO ! Sujets à lancer rapidement
      7. V > 3 et F ≤ 3 : Gros sujets qui valent le coup d'être lancés
      8. ≤ 3 et F > 3 : A garder en tête pour plus tard éventuellement
      9. V ≤ 3 et F ≤ 3 : On peut laisser tomber
    • Moyen de faire passer vos services comme expenses ?

      @Inès Chupin - Oui ils ont un coin B2B pour ton entreprise, et en un clic tu peux activer la paiement par CB (ça envoie un lien) - J'ai activé - pas encore essayé (discussion avec les finances du côté de mon client) - mais ça peut être pas mal pour les paiements en mode advising ou les acomptes.

    • Moyen de faire passer vos services comme expenses ?

      J'utilise aussi Wise que je trouve un super moyen de voyager et payer dans des devises étrangères sans se faire assassiner par le taux de change pratiqué par sa banque et les frais annexes. 

      Je ne connaissais pas l'option "paiement en CB" mais c'est très bon à savoir. 

    • Le mouton UX à cinque pattes - quand c'est basta

      Vaste question et je crois qu'on est beaucoup à être dans cette situation.

      Je suis strictement UX Designer. Toutes les demandes de profils hybrides UX/UI, j'explique que cela ne correspond pas à mon expertise,  que de mon point de vue ce sont deux métiers très différents et que j'ai préféré me spécialiser en UX. 

      De plus en plus souvent, il y a la question du copywriting/UX writing/content design qui se pose dans la phase UX. Là encore, j'explique que c'est un métier et une expertise spécifiques (qui n'est pas la mienne). Mais je considère que c'est important de poser des intentions en mettant des titres de contenus type "Titre de section expliquant en quelques mots la valeur du produit", ou je mets des contenus de texte dans les CTAs (Ajouter au Panier, Commander, etc) sinon je considère que ca rend difficile la lecture des wireframes, et la passation en Content Design. Je précise néanmoins à chaque fois que c'est un contenu indicatif qui a vocation a être retravaillé par une personne experte. 


      Pour ce qui est du SEO, là encore, c'est une expertise (qui va bien souvent à l'encontre des besoins de l'utilisateur) donc en fonction des projets, on tâche de mettre dans la boucle un(e) spécialiste en SEO pour implémenter dans les wireframes les bonnes pratiques. 


      Pour la recherche, je trouve que c'est la ligne la plus difficile à établir. Personnellement, je trouve que c'est très utile de participer à une phase de discovery pour réaliser au mieux de la phase de UX Design. Si je peux la mener moi-même je trouve ça top, donc j'accepte les missions qui demandent une phase de recherche.

      La différence c'est que je ne vais pas prendre une mission stricto sensu de UXR sur un temps long. 

    • Le mouton UX à cinque pattes - quand c'est basta

      Très bonne question Julia - je pense que cela arrive car maintenant les entreprises sont limitées niveau cash, donc elles essayent de tout avoir.

      Après, il y a une ignorance forte de nos métiers qui est normale. (Connaître les subtilités c'est pas leur quotidien - un peu comme mon cas récemment j'ai eu le cas entre un chauffagiste et un Frigoriste pour de la clim)

      Du coup de mon point de vue il y a 3 trucs à faire:

      • Peut-être améliorer ton "funnel" - Où reçois-tu les meilleures demandes vs les plus mauvaises ? La question de ta "distribution" se pose. Peut être te concenter sur là où tu reçois des demandes de meilleures qualités.  Ou mieux filtrer.
      • Dire non. Ca nécessite de se connaître et de savoir si ce qui est demandé est complémentaire ou au contraire n'a rien à voir avec tes skills et ce que tu as envie de faire. Fais-toi même un bilan de compétences en utilisant des framework, ou de faire ça avec quelqu'un de plus senior que toi.
      • Discuter avec ton client. Expliquer le pourquoi du comment derrière ce non et proposer une porte de sortie pour lui si tu ne peux pas faire quelque chose.
    • Comprendre l'IA pour mieux l'utiliser

      Super - merci beaucoup ! 

    • Recruteur dans le médical: France, Europe et monde

      N'hésitez pas à me contacter directement, je suis UX dans le médical et co-fondateur de Health Squad france :) 

    • Prioriser des opportunités

      @Mathieu Baudonnat Ok je comprends, je suis passé par là. En fait dans l'esprit des équipes on est recherche. La recherche historiquement c'est du market research.

      C'est ce qu'ils apprennent à l'école, dans les bouquins etc.. 

      Donc bien que les deux se complémentent c'est très dur dans l'esprit des gens de comprendre la différence mais c'est comme les devs. Il y a des front et des backs, peu de full-stack pour une raison.

      Après faut attention dans le discours, il ne faut pas braquer l'équipe en rejetant ces responsabilités. Historiquement c'est le rôle du PM de faire ce travail là, avec des analystes etc.. mais dernièrement les PM préfèrent la discovery..

    • Prioriser des opportunités

      @Alexis Gérôme

      Tu me rassures dans ce que tu dis.

      Ca fait quelques jours que j'essaye d'expliquer à tout le monde que le taff de la research ce n'est pas de prioriser des opportunités business car nous n'avons pas tous les tenants et aboutissants mais qu'on peut aider sur les solutions (et encore, il y a la complexité technique qui ne nous appartient pas).

      J'avais proposé une méthode de calcul dérivée du RICE qui permet de scorer les opportunités sur la base des connaissances utilisateur tout en rappelant que ce n'était qu'une estimation qui devait être challengée par le business... 

      Bref il va falloir que je revoies mon argumentaire :D

      Merci pour ton avis éclairé :)

    • Moyen de faire passer vos services comme expenses ?

      J'ajoute ma réponse à la question - Accepter les paiements e cartes bancaires.

      Je suis tellement dans le logiciel B2B avec paiement à 30 jours que je n'y avais pas pensé. J'utilise Wise comme compte de banque en ligne - 50€ à l'année et il suffit d'un clic pour activer l'option paiement en carte. 

       

    • Comprendre l'IA pour mieux l'utiliser

      Merci ! Bon à savoir .

    • Prioriser des opportunités

      @Mathieu Baudonnat Ok je vois, mais là on parle d'opportunité business non ?

      Du coup pour moi cette étape est généralement plus orienté sur des données de marchés et la stratégie de la boîte. Notre partie aide à définir le besoin et les problèmes terrains en mappant les besoins trop servis ou trop peu servis - ca peut guider la réflexion du côté business pour monter le cas. 

      Mais à partir de là c'est de l'analyse business pure. Chaque boîte aura son process interne de validation (ou pas.)

      • Taille du marché
      • Structure de pricing
      • Forces compétitives et ressources nécessaires pour compete
      • Alignement avec la stratégie à long terme - est-ce que ca renforce le positionnement etc..
      • Réfléchir à une gestion de portfolio (si agrandissement etc..)

      Après je suspecte que vous réfléchissez comme ça car vous mappez les opportunités en arbre de Teresa Torres, et elle est très vague sur ce point.

      J'irais regarder dans la littérature d'experimentation et map d'hypothèses, pre-totyping, fake door test etc... Je crois que l'auteur du BN canvas à fait un bouquin dessus aussi.

      Plus que des données de marchés, l'idée c'est de challenger  et tester en réel, mais c'est aussi compliqué avec nombres de cultures de boîtes.

    • Prioriser des opportunités

      @Alexis Gérôme

      Oui j'avais vu ce post et la critique qu'on avait formalisé dessus était la même que pour le RICE. Ces frameworks sont utiles pour évaluer des solutions et non des opportunités.

      Telles qu'on les défini, les opportunités sont des insights actionnables pour lesquels aucune solution n'est encore trouvée. De ce fait il est compliqué d'évaluer l'effort.

      Après, peut être que c'est un problème insolvable...

    • Prioriser des opportunités

      Salut Mathieu, est-ce que tu as vu passer cet article que Amandine a partagé récemment ? https://itamargilad.com/the-tool-that-will-help-you-choose-better-product-ideas/

      Ca détaille le framework ICE, et sur quelles bases tu ranks tes critères. Est-ce que vous avez cette base de ranking établie entre vous ?

      Ca sert de base, mais au fond le ranking peut être personnalisé suivant votre fonctionnement interne.

      Autre chose, est-ce que vous suivez le ranking ?

      La scorecard doit être suivie pour être efficace sinon ça reste du doigt mouillé. J'ai souvent vu beaucoup d'effort être déployé pour commencer à avoir un process mais lors de l'action, le PM ne le suis pas.

      Sinon, pour départager certaines features entre elles réaliser une étude Maxdiff peut être intéressante pour comparer - ca demande du quanti mais c'est quelque chose qui peut aider et qui est pas trop lourd si tu travailles sur ta base de données.

    • Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?

      @Equipe Wikihero j'ai un peu de mal à m'y retrouver avec le système de commentaires, visuellement principalement (espacements / séparation entre commentaires, commentaires pas toujours tous affichés et lien pour afficher les autres commentaires assez dur à trouver) mais aussi à cause des ancres qui ont tendance à partir un peu n'importe où lorsqu'on clique.

    • Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?

      @Thierry Raguin Ah bon ? Qu'est-ce qui cloche ? C'est le but au final :) 

    • Si vous étiez lancé sur un projet d'innovation partant de zéro, comment approcheriez-vous l'UXR ?

      Je me suis permis de répondre dans un post dédié car les commentaires ne sont pas super pratiques pour échanger ensuite.

    • ChatGPT est-il un bon outil pour faire des audits UX ?

      Commentaires additionnels de Jakob Nielsen sur cette publication de Baymard : https://jakobnielsenphd.substack.com/p/ai-ux-evaluation 

    • Attention au mix de langue dans vos interfaces

      @Equipe Wikihero Merci à vous d'avois pris le temps de m'expliquer les termes en usage en France. Comme je suis travailleuse indépendante (freelance), je travaille à mon propre compte. Alors, mon profil est peut-être mal configuré!

    • Attention au mix de langue dans vos interfaces

      @Nat Ouellet Hello Nat, bienvenue sur Wikihero :) 

      Merci de ton retour, c'est une liberté volontaire. la notion de lead est ce qui est utilisé sur le terrain. L'autre option c'est manager, et cela amène d'autres problèmes (Quel niveau hiérarchique etc..)

      Pour confirmé c'est un terme utilisé en France - c'est entre le junior et le senior et je ne lui connais pas d'autres équivalents pertinent.

      Preneur d'améliorations si jamais :)

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