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  • Quels sujets sont les plus durs à démêler pour vous en recherche ?
    Hello à tous ! Récemment mon intuition de researcher s'est allumé sur un brief récent qui avait l'air inoffensif en apparence pour un lancement de nouveau produit. Les thèmes Les photos La famille Les enfants Whatsapp etc... Malgré le fait d'avoir déjà vu des sujets très variés (Hardware, finance, B2B, gouvernement, consumer products, Crypto, Saas) il y a quelque chose qui ne collait pas. Il y avait une complexité qui était différente. Après réflexion, je me suis dit que c'était très glissant et que les retours risquaient facilement d'être très superficiels car: On est sur des sujets de tous les jours Que les gens font instinctivement Où il y a une grande influence sociale, culturelle etc. Plutôt que des entretiens purs, les ateliers me seraient beaucoup plus utile. Mais cela impliquait de changer la méthodo, et le scope qui était déjà vendu et au final j'ai perdu le client. Est-ce que c'est que moi ou vous avez aussi ressenti cela sur des sujets très B2C ? Merci :)
    • Même problème
    • Déjà posée plusieurs fois
    • Pas sûr
  • Comment filtrer les nouveaux projets de clients et dire non à un client ?

    C’est toujours un exercice délicat, et j’ai toujours du mal à dire non à des demandes externes, néanmoins, avec le temps j’ai appris quelques petites choses sur le sujet.

    Je commence par éliminer tout projet qui est impossible à réaliser : 

  • soit par manque de temps
  • soit par manque de budget, c’est une question difficile pour beaucoup de Free (y compris pour moi), mais savoir se vendre à sa juste valeur, c’est quelque chose de très important, et c’est tout un autre sujet. 
  • Soit par manque de ressources, le fameux, « Alors, il faut rendre accessible et inclusif, mais par contre, vous avez juste un Dev là avec vous », ce n’est pas possible. 

    Ce type de situations, c’est déjà une alerte qui permet une première sélection.

    Ensuite, là où j’apprends aussi à dire non, c’est les projets qui vont trop me bouffer. Ça me l’a fait quelquefois. Quand on s’est fait bouffer par un projet, on sent ceux qui vont potentiellement nous bouffer.

    Dans ces cas-là je ne vais pas forcément dire un NON catégorique, mais je mets des limites à mon client dès le début : lui donner le périmètre de mon intervention, bien dresser la situation, bien cadrer les choses. Je pense que c’est indispensable justement pour mettre ses limites d’apprendre à dire

    « Ah non, il y a telle chose je ne ferai pas » soit parce qu’on ne sait pas faire, soit parce qu’on ne veut pas le faire et dans ce cas, diriger son client vers une autre personne qui sera en mesure d’y répondre et en qui l’on a confiance.

    Si l’on ne met pas ce cadre, on prend le risque de se mettre nous-mêmes des bâtons dans les roues mais si on le fait, il y a de fortes chances que l’on gagne en légitimité auprès de nos clients. 

    Je trouve que ce n’est pas évident de dire NON. Mais après quelque temps, avec l’expérience on a quelques alarmes qui s’activent automatiquement. 

    La prochain objectif que je me fixe, c’est pouvoir sélectionner tous mes projets sur leur valeur :

  • Est-ce que le projet en lui-même correspond à mes valeurs personnelles ?  

    Par exemple, un projet où je suis sûre qu'en termes éthique, en termes écologique vraiment c’est une catastrophe, j’aurais de grandes difficultés à y participer car dans ma vie personnelle, ça a clairement une grande importance. 

    Mais j’ai quand même eu de la chance, en travaillant dans l’accessibilité et dans l’assurance qualité, les enjeux d’éco-conception et d'éthique viennent en parallèle. Pour l’instant en tout cas, je n'ai pas encore eu cette problématique de me dire sur un projet, qu'il ne correspondait pas du tout à mes valeurs. Si je rencontre un jour cette situation, ça va vraiment me poser question. Ce que j’aimerais vraiment c’est trouver des projets qui portent ces sujets qui me tiennent à cœur.

  • merci! Utile
  • Pas utile
  • Pas sûr
  • Une erreur que j'ai faite: Être trop dans les cases qui m'étaient imposées.

    Un conseil que j’aurais voulu avoir plus tôt serait de me faire un peu plus confiance et de plus suivre mon instinct au lieu de vouloir rentrer à tout prix dans des petites cases, certes, elles peuvent être très rassurantes, mais au final elles peuvent aussi freiner nos envies. 

    Un exemple : je suis en situation de handicap, je suis malvoyante. Tout le long de ma scolarité, j’ai entendu quelques profs et certains médecins (heureusement ce n’était pas du tout la majorité) dire :

  • « Tu ne pourras pas avoir un métier normal. Ce n’est pas possible. ».  
  • En CP, on me disait « Pour dépasser le CM2, ça va être compliqué. ». 
  • En Sixième, « Pour dépasser la Troisième, ça va être compliqué », 
  • Etc …

    Pour l’anecdote, finalement j’ai fait un Master.


    À force d’entendre ça, j’avais intégré le fait que ce serait difficile pour moi, que la seule voie viable était d’être salariée en CDI, que je n’aurai jamais un métier stable et que si une entreprise me proposait miraculeusement un CDI, il fallait que je l’accepte sans me poser de question : le CDI c’était mon Graal. Au fond, je suis entré dans ces petites cases en acceptant des postes stables et en sécurité mais je me suis éloignée de ce que je voulais faire.

    Surtout dans un poste en particulier, les missions étaient correctes mais l’entreprise en elle-même, ses valeurs, ses façons de travailler... ne me correspondaient pas. Je l’ai senti dès le premier jour.

  • Si je m’étais vraiment écouté, jamais je ne serai restée dans cette entreprise.
  • Se laisser un peu plus guider par son instinct, c’est aujourd’hui pour moi plus logique.

    J’ai commencé à m’interroger sur ces questions à l'issue de mon Master, je voyais tout le monde partir dans plein de voies différentes que je n’avais même jamais envisagées possible pour moi. J’ai alors commencé à me dire : « Être indépendante, ça peut être sympa aussi », mais j’avais peur, je me répétais « Jamais tu vas y arriver, jamais tu ne vas trouver des clients » Et puis le déclic c’est fait alors que j’étais en CDI, donc en sécurité mais dans cette entreprise où je ne m'épanouissais pas. Des boîtes et des écoles m’ont contacté pour me demander : « Par hasard, tu n’aurais pas un statut Free ? On a besoin de quelqu'un pour animer des formations ». Au fur et à mesure, j’ai eu plus de demandes alors que j’étais toujours en CDI. J’ai fini par me dire : « Pourquoi ne pas me lancer ? ». J’ai sauté le pas et finalement, c’est la meilleure décision que j'ai prise de ma vie pro !

  • Chloé Beghin · Consultante accessibilité · il y a 1 an
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    • Pas sûr

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