Le projet dont je suis la plus fière.
Le contexte : une grosse entreprise avec une activité en France et à l’étranger.
Un impact qu’on ne soupçonne pas des fois, ce sont les salariés de l'entreprise.
En l’occurrence là, le contexte est une grosse boîte, où ils ont plein de formations en e-learning, en interne. Ces formations peuvent être suivies par tous les salariés de l’entreprise, ils sont des milliers dans des métiers très divers. Ce n’était pas du tout une entreprise qui est dans le domaine du numérique. Et potentiellement, il y a plein de salariés en situation de handicap différents et des personnes qui ne sont pas à l’aise avec le numérique.
Ces formations doivent être suivies par l’ensemble des salarié·e mais c’est de l’e-learning et l’accessibilité, l’inclusion, le numérique responsable n’ont pas été des sujets pris en compte.
Tout l’enjeu a été de savoir par quelle porte entrer.
La porte ici, ça a été les responsables de formation, c'est-à-dire toutes les personnes qui conçoivent ces formations, tous ceux qui créent ces contenus.
Il y avait deux enjeux :
- Il y a à la fois les former pour que quand ils créent des formations, les contenus soient directement accessibles, par exemple quand ils diffusent, quand ils créent un Quiz, quand ils créent des vidéos, qu’ils mettent en place des sous-titres par exemple sur les vidéos. Si on n’est pas formé à le faire, on ne le fait pas.
- Et deuxième enjeu, c’est de faire en sorte que la plateforme grâce à laquelle on fait ces formations - ces e-learnings - puissent elles-mêmes proposer des contenus accessibles (si le player vidéo ne propose pas de fonctionnalité pour activer des sous-titres, c’est compliqué).
Donc il y a deux enjeux, je dois m’adresser à plein de publics différents, à la fois les équipes qui conçoivent la plateforme e-learning et ceux qui créent tous les contenus.
C'était hyper intéressant parce qu’à la fois je m’adresse à des équipes de concepteurs, des devs, des UX, des UI, soit ceux avec qui j’ai l’habitude de travailler ; et en même temps, des responsables de formation, des personnes qui créent des formations de sur plein de sujets différents.
J’adore cette variété de publics auxquels je m’adresse, c’est hyper intéressant.
La difficulté est de suivre l’impact de ce type de projet, c’est toujours compliqué. Ici, je me suis basée sur les retours en interne.
J’ai eu deux types de retours :
- D’abord, par les personnes que j’ai formées et accompagnées notamment celles qui créent les formations justement. Plusieurs m’ont envoyé des mails, tout simplement, où ils viennent me dire : « Wow, ça a vraiment changé ma pratique, c’est génial ». Ils sont super contents de faire évoluer leur propre pratique.
- Et les deuxièmes retours, c’est les apprenant·es, les utilisateur·ices finaux, qui me sont transmis par les personnes qui créent ces formations. J’ai eu des retours qui étaient très positifs, les formations sont plus agréables pour tout le monde.
Grâce à tous ces retours, tous ces témoignages, je sais que ça a vraiment changé des choses sur toute la chaîne, c’est tout ce je peux espérer dans mon métier !